Meurtre dans une maison close : les hommes sortent en débandade !
Chambre 303 : l'assassin a réussi à s'enfuir d'une chambre pourtant verrouillée de l'intérieur...
Qui est-il ? Il n'y a pas de colonel Moutarde, mais bien un poignard et une salle à manger...
(à noter que contrairement à ce que Vendredi dit, "le" ou "l'"peut qualifier un assassin,homme ou femme. Tout comme le nom médecin, entre autres...
Inutile donc de féminiser les mots à tout crin pour faire "tendance". Quand à Vendredi, ce n'est pas le pote à Robinson, c'est l'assistant du commissaire (à la retraite) qui va mener cette enquête hors-service...
Amateurs de sous-pers productions France TV genre "Meurtres ou Crimes à" qui n'osent même plus, et hypocritement s'appeler ainsi tant elles sont abêtissantes, Arte a réussi à faire encore pire avec cet espèce de polar fantomatique et abracadabrantesque !
Déjà que les adaptations au cinéma ou à la télévision des œuvres de tata Christie sont souvent déplorables, mais ici, Karl Markovics tombe dans le cul de basse-fosse de cet hôtel en dérive budgétaire et arrive, à faire encore pire... La faute à Daniel Kehlman qui lui a servi un scénario aussi mauvais que la tambouille de cet hôtel où le cuistot n'a rien à se mettre dans les casseroles. Et pas à cause de la covid.
On va donc, comme les pensionnaires de cet hôtel, vivre leur calvaire et leur isolement dû à une tempête ! Bref, cas classique chez les scénaristes peu inspirés et contre-pub pour les sports de montagne..Avec, ô joie suprême, un meurtre qui va venir égayer le train-train quotidien, et avec une Police qui arrive avant même que d'avoir été appelée !
Pendant quatre-vingt-dix longues minutes qui nous semblent interminables, on va subir l'enquête du commissaire Horak joué par le même Markowics qui réalise ce navet, et qui fait peine à voir tant il joue faux les Sherlock Holmes !
Le reste de la troupe est au diapason de ce polar consternant : aucun n'est crédible dans ce vaudeville ensanglanté qui ne fait même pas sourire.
Pourtant, les prises de vues sont bonnes, la réalisation de même, mais ce quasi huis-clos nous rendrait presque dépressif, surtout le premier jour de l'an 2021.
La musique est aussi assommante que le reste avec cette scie de mer qu'on n'arrête pas de voir danser, de Charles Trenet et dont on se demande ce qu'elle fait là ?
On a aussi droit à un concert de piano désaccordé. Bref, je vais le signaler à Trip Advisor : cet hôtel-là est bien peu recommandable...
"Das leszte problem" (titre en deutsch) : nicht sehr gut ! Abschied...
Les allemands sont du genre têtus : ils ont fait pour les masos une suite à ce navet : "Le silence des ânes" ! Autocritique ?
Arte le 05.01.2024-19.01.2024-