Post scriptum
L'immense plaisir que j'ai pris à regarder le "Hôtel Woodstock" de Ang Lee n'est guère lié à ses indéniables qualités intrinsèques : au delà de la mise en scène précise de Ang Lee, toujours un poil...
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le 5 nov. 2016
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L'immense plaisir que j'ai pris à regarder le "Hôtel Woodstock" de Ang Lee n'est guère lié à ses indéniables qualités intrinsèques : au delà de la mise en scène précise de Ang Lee, toujours un poil impersonnelle, et de son attention sincère à la vérité de ses personnages (qui finit toujours par toujours par toucher juste), voici un film qui retravaille avec passion et honnêteté le riche matériel laissé par Michael Wadleigh, auquel il apporte - avec une belle humilité - une sorte de postscriptum, dialoguant habilement avec ses scènes clés (l'afflux des "hippies", la réaction des "locaux", la pluie, la boue, le "champ de bataille" final). Comme nous, Lee est visiblement nostalgique de cet événement colossal, qui aurait pu, aurait dû "changer le monde", mais, en bon asiatique, il prend acte qu'au moins une personne a été "sauvée", ce qui n'est pas rien. Ce qui n'est jamais rien. Notons que Liev Schreiber, que l'on voit trop peu, est épatant,... et promettons-nous de revoir bientôt le chef d'œuvre de Wadleigh. [Critique écrite en 2010]
Créée
le 5 nov. 2016
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