Ce que j'aime dans le cinéma d'Ang Lee, c'est que c'est toujours empreint d'une certaine sincérité.
Quelque soit le projet, on a vraiment l'impression qu'il y met ses tripes. C'est sans doute à ça qu'on reconnaît les gens passionnés.
ça ne fait pas toujours un bon film mais c'est pour toutes ces raisons que je pardonne beaucoup à Ang Lee.

Par exemple, pour Hôtel Woodstock, je ne peux pas dire que le sujet me passionne vraiment.
Si on s'amuse à explorer les hasards de la mise en place du festival de Woodstock, on aurait pu largement se contenter d'un documentaire de 30 minutes sur l’événement.
Du coup, Ang Lee décide de s'intéresser à cette famille et notamment au fils qui du jour au lendemain va offrir un terrain de jeux à des milliers de hippies sous extasie.
Et c'est cette relation vue au travers du prisme de l’événement qui donne tout le sel de ce film surtout qu'Ang Lee bichonne ses personnages et sait s'y prendre pour nous les faire aimer ( ou détester comme c'est le cas de la mère ).
Ainsi, le film regorge de chouettes scènes comme l'expulsion des mafieux ou la complicité entre Wilda et le père d'Elliot mais on regrettera que beaucoup de ces éléments soient seulement effleurés alors que le film souffre pourtant de beaucoup de longueur notamment quand commence le festival.

Tout cela donne un film sympathique, sans prétention mais qui peut faire passer un agréable moment surtout si on est aussi généreux que moi avec Mr Lee.
Stephane_Hob_Ga
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le 6 oct. 2013

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