Documentaire autobiographique réalisé par une cinéaste en herbe russe sur une durée d'une douzaine d'années. Cela débute plutôt bien durant l'adolescence de la jeune Marusya, fan de musique punk, dépressive et tombant amoureuse d'un garçon ayant les mêmes centres d'intérêts. Malheureusement dans la seconde moitié le "style" du documentaire change, s'aplanit et devient plus conventionnel alors qu'au début il y avait une sorte de folie rock avec des passages narrativement audacieux. Le récit est également moins intéressant en se concentrant sur la détox du mari Kimi de la réalisatrice, toxicomane en rédemption mais le matériel visuel n'a pas la même saveur que celui de la première partie. C'est filmé de façon amateur, au jour le jour elle prend sa caméra et filme tout et n'importe quoi la session de montage fera le tri, du coup cela donne du bon et du mauvais ! À noter une ombre planant sur le film, celui de Vladimir Poutine apparaissant énormément à l'image au cours des ans et des prises de vues sont omniprésence sans être critiquée ouvertement est suspecte.