Howl retrace les jeunes années du poète américain Allen Ginsberg.
Le film se découpe en quatre parties distinctes qui s'articulent autour du procès du poème intitulé Howl. La vie de l'artiste, une interview de Ginsberg filmée après le procès, le procès et une mise en image du poème Howl sont les différents chapitres qui s'entremêlent.
J'ai particulièrement apprécié les passages montrant la jeunesse de l'artiste. J'ai trouvé celà habilement filmé, dans un noir et blanc impeccable. L'interview et le procès sont un peu plus classique dans leur forme, mais c'est toujours très efficace. John Hamm dans le rôle de l'avocat et James Franco dans celui du poète sont tous les deux particulièrement convaincants.
Malgré toutes ces qualités, j'ai trouvé que les parties censées illustrer le poème étaient un peu moins bonnes. Les images étaient clichées, moins maîtrisées que le reste du film. Il faut dire que le poème est assez fort, très beau, mais très outrancier. Montrer un train qui traverse le néant ce n'est pas suffisant pour matérialiser la force d'un tel poème.
En résumé j'ai trouvé que ce film est un beau patchwork visuel à ne pas louper.