Comment on peut passer d'un des chef d'oeuvres du film de loup-garou en un nanar aussi savoureux que celui-là en six ans ? La magie des années 80 je pense. L'influence de the hunger aussi.
Sauf qu'au passage on a tout nivelé par le bas : on passe de Tony Scott à Philippe Mora, qui n'a commis que le suivant , de Catherine Deneuve à Sybil Danning, de Bauhaus, pilier de la scène Dark Wave à un obscur groupe punk nommé Babel.
Et puis la scène de sexe lupine du premier les a bien marqué aussi : maintenant c'est le lupanar des garous et tout le monde saute tout le monde en mode balec' ! Et le SIDA bordel ! On était en plein dedans.
Les maquillages sont affreux, on dirait les Morlocks des années 60, et eux ils étaient mieux fait 25 ans avant. Le pauvre Christopher Lee se ridiculise, il devait avoir faim, ou un rappel fiscal salé. Reb Brown, le seul Cap America, joue toujours aussi mal.
Bref, c'est jouissif tellement c'est mauvais et qu'ils y croient. Un grand nanar complètement décomplexé.