C'est nul, c'est nul, c'est très très nul. Oui mais alors pourquoi 6 ? C'est simple. Ce film fait partie des oeuvres du 7ème art qui sont tellement mauvaises qu'elles en deviennent bonnes, dès lors qu'on est bien prévenu et qu'on les regarde dans de bonnes conditions.
Pas besoin d'évoquer l'histoire, les acteurs ou les FX pour ce film, il suffit de l'utiliser pour les drinking games : les filles aux yeux bizarres se transforment en hyènes ? Paf, un shot de tequila ou de n'importe quoi qui pique. Au bout de 30 minutes, je garantis un bon dodo.
L'ambiance sonore est assez sympa, avec des ricanements de hyènes à tout bout de champ, mais c'est encore mieux quand on la remplace par la musique de Benny Hill.
Donc un film à voir et à revoir, indispensable dans toute vidéothèque qui souhaite atteindre un certain niveau d'excellence. Au bout de quelques visionnages, on décèle des trésors de mise en scène foireuse qui suggèrent un réalisateur d'exception : mais c'est quoi cette façon de changer un pneu, madame ? Mais que fait ce type à astiquer son fusil pendant toute une scène ? Pourquoi le pompiste à la station service nourrit-il des poules ?
Bref, Eric Weston, car c'est lui le réalisateur, nous livre là une oeuvre rare. Je pense que je vais me pencher avec intérêt sur sa filmographie. Une rapide recherche permet de voir qu'avant hyenas (2011), il y avait eu Hitters (2002). 9 ans entre 2 films ? Un réalisateur rare et d'exception, qu'on vous dit...