Pot-pourri visuel
Auteur de performances vidéos particulièrement fascinantes Bill Viola réalise en 1986 cet étrange I Do Not Know What It Is I Am Like, long métrage expérimental explorant - non sans une certaine...
Par
le 1 mai 2015
Auteur de performances vidéos particulièrement fascinantes Bill Viola réalise en 1986 cet étrange I Do Not Know What It Is I Am Like, long métrage expérimental explorant - non sans une certaine incongruité - le monde animalier. Intégralement muet et tourné en son direct le film présente une faune vulnérable et comme en décalage avec les décors présentés par le vidéaste ( on aperçoit notamment un éléphant dans un bureau, vision pour le moins saugrenue ). Allant jusqu'à filmer des poissons morts ou même des charognes grouillantes et putréfiées Bill Viola propose une oeuvre à la fois dérangeante, pénible et totalement hétéroclite dans son ensemble. Les différents chapitres ne semblent avoir que très peu de similitudes les uns par rapport aux autres, malgré une texture visuelle commune aux cinq parties du métrage : une image vidéo saturée, vitriolée, rongée par l'acide...
L'hypnose proposée par ladite vidéo ne fonctionne qu'à moitié, comme si Bill Viola alimentait son drôle de poème de toutes les formes les plus informes et de tous les regards les plus chocs avec l'insistance d'un baudet. Nous avons, au sortir du visionnage, le sentiment d'un film qui ne ressemble à pas grand-chose, d'un film finalement très peu étudié et fort peu structuré dans sa globalité. On a connu Bill Viola davantage inspiré que dans cette longue vidéo pas totalement ratée mais décevante. Mitigé.
Créée
le 1 mai 2015
Critique lue 207 fois
D'autres avis sur I Do Not Know What It Is I Am Like
Auteur de performances vidéos particulièrement fascinantes Bill Viola réalise en 1986 cet étrange I Do Not Know What It Is I Am Like, long métrage expérimental explorant - non sans une certaine...
Par
le 1 mai 2015
Du même critique
Précédé de sa réputation de grand classique du western américain La Prisonnière du désert m'a pourtant quasiment laissé de marbre voire pas mal agacé sur la longueur. Vanté par la critique et les...
Par
le 21 août 2016
45 j'aime
9
Immense sentiment de paradoxe face à cet étrange objet médiatique prenant la forme d'un documentaire pullulant d'intervenants aux intentions et aux discours plus ou moins douteux et/ou fumeux... Sur...
Par
le 14 nov. 2020
38 j'aime
55
Nice ou l'enfer du jeu de l'amour-propre et du narcissisme... Bedos troque ses bons mots tout en surface pour un cynisme inédit et totalement écoeurrant, livrant avec cette Mascarade son meilleur...
Par
le 4 nov. 2022
35 j'aime
6