DISCLAIMER 1 : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique ci dessous reflète donc notre avis sur le film (attention, il se cache parfois sous une bonne couche de second degré, pas la peine de vous exciter en commentaires).
DISCLAIMER 2 : Cette critique contient potentiellement des spoilers.
Notation :
Pierre Gattaz : + + + +
Philippe Martinez : – – – –
Donald Trump : + + + +
René Coty : – – – –
Le synopsis :
Monique (Yolande Moreau) dirige le village Emmaüs de Lescar-Pau. Un beau matin, elle voit son frère Jacques (Jean Dujardin) débarquer en peignoir et en claquettes, alors qu’il avait disparu depuis plusieurs années. Jacques a besoin d’un endroit où dormir en attendant de trouver SA grande idée qui lui permettra de monter SON gros business qui fera de lui un milliardaire. Problème : Jacques est con (ce qui n’est pas un grand obstacle pour monter une startup) et en plus il est fainéant (là ça commence à faire beaucoup).
Les points positifs :
Logiquement, le président de la République devrait détester ce film.
Si vous vivez dans une profonde détresse en attendant OSS 117 3, ce film devrait vous apporter un bon palliatif, Jacques Pora étant plus ou moins une sorte d’Hubert Bonisseur de la Bath version startup nation.
Ce film contient les punchlines de mec de droite les plus hilarantes qu’on ait pu entendre récemment, juste derrière celles de Michel Sardou dans chacune de ses interviews.
Yolande Moreau, excellente dans le rôle de Yolande Moreau.
I Feel Good nous permet de découvrir le centre Emmaus de Pau, ses compagnes et ses compagnons, qui jouent leurs propres rôles dans le film. En sortant de la salle, vous aurez probablement envie de tout quitter pour devenir menuisier au sein du village (puis le lendemain vous retrouverez votre quotidien, votre open space et votre dépression).
Qui de mieux que deux mecs de Groland pour mettre en valeur la splendeur des paysages de la campagne bulgare ?
Si vous vous demandiez ce que sont devenus les membres de Zebda qui n’écrivent pas de livres, ils signent la chanson titre du film.
Un rédacteur de l’Arrière Cuisine et de Ciné Club Sandwich est présent au générique de ce film. Bonne chance si vous arrivez à le trouver.
Vous allez pouvoir sortir la phrase « Je te laisse payer, j’ai que des bitcoins sur moi » quand vous ne voulez pas payer au resto.
Les points négatifs :
Le passage en Bulgarie s’étire un peu et « force » peut-être un peu trop le message du film. Mais la chute finale est savoureuse.
C’est peut-être le Kervern et Delépine le plus accessible au grand public (ne serait-ce que grâce à son acteur principal). Mais si vous connaissez déjà leur travail et que ce n’est pas votre truc, ce n’est probablement pas le film qui vous fera changer d’avis.
Ce qu’il faut retenir du film :
C’est pas Karl Marx qui va t’aider à avoir un jacuzzi ou une pergola.
Les conditions idéales pour regarder ce film :
Pendant votre pause de midi, après avoir bu votre bouteille de Feed et en préparant votre réunion en co-walking.
Si vous avez aimé ce film, vous aimerez aussi :
Marcher en peignoir le long de l’autoroute.
Sortir de votre chrysalide.
La France. Et pas n’importe laquelle, la France du président Macron.
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