C'est dommage quand même ... vraiment dommage.
On retrouve de nombreux éléments des bouquins d'Asimov, le film nous pose un univers qui semble tout d'abord suffisamment intéressant ... et puis finalement, on se retrouve en plein milieu de ce contre quoi le maitre de la science-fiction et des robots a toujours essayé de lutter :
Le complexe de Frankestein.
Et oui, au final ce film n'est rien de plus qu'une grosse méchante I.A. qui tente d'asservir l'humanité. Certes, l'évolution de la première loi est un des sujets traités dans les livres et la conclusion en est la même que celle du film : protéger les humains d'eux même. Mais elle était amenée avec tellement plus de psychologie, de logique et d'anticipation ... et les conséquences étaient tellement plus riches.
On serait bien passé aussi de la morale Hollywoodienne finale sur la liberté.
Enfin, il ne faut pas non plus exagérer : I, Robot reste un film de science-fiction sympathique et qui, a défaut d'autre chose, donnera envie de lire l'œuvre d'Asimov.