Film de fan
Un film de geeks de l'hémisphère sud, petits moyens, mais on sent la passion des créateurs. De bonnes petites scènes, beaucoup de références au genre, des muscles, de la sueur, de l'hémoglobine, des...
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le 11 mai 2016
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Comédie horrifique néozélandaise dans la lignée de Black Sheep, I Survived a Zombie Holocaust suit les mésaventures d’un jeune assistant de production/aspirant scénariste qui se retrouve, sur le tournage d’un film de zombies, à devoir affronter un réalisateur agressif, des problèmes de cœur, une équipe hostile, une demi molle et l’apparition de vrais zombies. Tout un programme... Malheureusement, pas toujours mené très rondement.
Niveau scénario, on est en pilotage automatique. Côté zombies, on est dans le schéma : un malade, deux malades, des événements étranges qui se succèdent dans l’indifférence (Shawn of the dead est passé par là), une épidémie et toute une armée d’infectés dont on se demande d’où ils sortent, jusqu’à une fuite en compagnie du type qui cache qu’il a été infecté et de celui qui l’assume et qui se sacrifiera héroïquement dans un gros boom. Côté romance, c’est en mode sourires timides et rapprochement, moment gênant et petite colère, rabibochage et fin heureuse. Une affaire qui pourrait rouler sauf que le récit s’enlise assez régulièrement ; certains axes parasitent plus la narration qu’ils ne lui apportent (la partie savant fou n’apporte strictement rien et la partie réalisateur qui souhaite mettre à profit l’invasion est, faute d’avoir été bien dessinée, au final plus lourdingue que pertinente) et les choses tournent en rond au point qu’il y a même des répétitions de comiques de répétitions...
Ce qui sauve le film, c’est que Guy Pigden n’a pas d’autre prétention que d’offrir un divertissement bis et fun et de se marrer un coup en passant rendant sympathique une production qui autrement aurait un peu manqué de mordant. Un gag un peu lourd sera rattrapé par le suivant et le film, globalement parlant, de prendre la forme d’une fuite en avant aux airs de silly walk qui alterne cabrioles, sessions de chat-bite et oui, bon, arrêts pour points de côté.
Les belles fulgurances du film sont souvent aidées par des personnages plutôt travaillés qui, pour être parfois caricaturaux n’en sont pas moins vraiment attachants : un héros ingénu qui porte un sac à dos aux bretelles ornées de symboles elfiques (Les nerds et la Nouvelle-Zélande sont les mamelles du Seigneur des anneaux) ; un ancien rugbyman qui peine à oublier ses exploits passés ; la star de film d’action aussi teubé que le personnage de gros bras qu’elle incarne, qui prend le bloc de zombies massés devant sa caravane pour de simples fans qu’elle éconduit de phrases passe partout et de gestes pressés avant de s’envoyer en l’air avec sa partenaire de jeu dont elle n’a même pas remarqué la mutation ; ou encore un accessoiriste fondu du bulbe qui dans un élan héroïque ne bute que des non-zombie, se la joue comme Schwarzy dans Commando en s’équipant dans un fast cut interrompu au moment de remonter la fermeture éclair de son gilet et, spoiler,
se mitraille malencontreusement la tronche parce qu’il n’a pas pris en compte le recul de son arme
(un des meilleurs gags)...
Malgré ses défauts, I Survived a Zombie Holocaust est une petite comédie horrifique pleine de sincérité que ses délires et sa bonne humeur arrivent à démarquer des palanquées de films de zombie mou et/ou sans réelle saveur. Le bas du haut du panier du catalogue « avec de la bière et des potes ça passe ».
Le lien pour jouer, c'est là : https://www.incredulosvultus.top/i-survived-a-zombie-holocaust
Personnage > Agissement
Passion > Se fait draguer – Se sentant observé·e, lance pour se rassurer : « Je sais que t’es là », « Arrête tes conneries » – Simule une pipe/branlette (gag/raillerie) – Stylé > Balance une petite phrase avant de tuer une personne (ou après) – Super pouvoir > Ce qui lui a été dit lui revient/reste en tête mot pour mot – Vie de merde > Vomit
Personnage > Caractéristique
Aspirant cinéacte qui propose son scénario à des professionnels/célébrités – Le nerd porte toujours des lunettes, des gilets sans manches et vit toujours chez sa mère – Passion > Nul en drague
Personnage > Citation
Réagit > « Holy shit ! » – Réfrène > « Wo-wo-wo-wo-wo ! » – Se plaint > « Je ne veux pas mourir »
Personnage > Héros ou héroïne
Fibre héroïque > Se sacrifie avec panache
Personnage > Interprétation
Applaudissement ironique – En fait des caisses – Théâtralise une anecdote
Personnage secondaire
Foule en délire > Concert, spectacle, manifestation sportive
Réalisation
Course-poursuite > Gros plan du pied sur la pédale d’accélération ou de freins – Cut au moment où une créature saute au visage d’une victime – Habillage > Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc. – Plan rapproché d’un pied qui sort d’une voiture filmé au ras du sol – Plan > Inserts d’images de caméscope/smartphone/d’écrans de télé/vidéosurveillance – Reconstitution de souvenirs, récit, accompagnés d’une voix-off – Tension > Un poing sort des gravats
Réalisation > Accessoire et compagnie
Ambiance > Machine à fumée sur-exploitée – Arme > Clic au lieu du Bang – Labo > Un vrai labo possède toujours des ballons dans lesquels glougloutent des solutions colorées – Stylé > Bandeau/bandana autour du front – Stylé > Un flingue dans chaque main
Réalisation > Audio
Effet > Cri de Wilhelm
Réalisation > Surprise !
Faux suspense > Film dans le film – Tension > Menace qui apparaît dans le dos d’un personnage
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Calembour – Comique de répétition – Est éclaboussé·e par un fluide – Interprétation > Roule des yeux – Neutralise/évite sans s’en rendre compte l’agresseur qui s’approche de lui en tapinois – Quiproquo de situation
Scénario > Dialogue
À voix haute > Se parle – Phrase-choc
Scénario > Élément
Amputation pour stopper une contamination – Titre du film énoncé dans le film
Scénario > Ficelle scénaristique
Amour au premier regard – Cache qu’il/elle a été mordu·e ou contaminé·e – Faux suspense > Cri de passion, d’enthousiasme ou de comédie pris pour un cri de terreur – La chatte à Mireille – La personne qui sait la vérité n’est crue par personne – Mordu·e ou contaminé·e au vu et au su de tous et toutes – Pile-poil > Appareil électrique utilisé comme arme qui se débranche au moment clé – Plus de réseau téléphonique – Tension > Véhicule qui refuse de démarrer
Thème > N’importe quoi
Trop con·ne > Abandonne son arme sans raison
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Image dégradante > Nunuche – Objectification sexuelle > Nichons, fesses – Objectification sexuelle > Reluque une femme
Thème > Testostérone
Bagarre > Arme son fusil à pompe, dit une phrase choc, cut – Objectification viriliste > Corps musclé mis en valeur
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Créée
le 11 oct. 2024
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