Aux côtés de son grand frère Matthew ( Strange Days ), John Leoneti est un chef opérateur plutôt inspiré et auréolé de succès ( Hot Shots ! Part Deux, The Mask , et plus récemment The Conjuring ) sauf que contrairement à Matthew, il a voulu à plusieurs reprises changer de casquette et s'improviser réalisateur de séquelles opportunistes minables ( Mortal Kombat : Annihilation , The Butterly Effect 2, Annabelle ) du coup c'est contraint et forcé que je me suis vu entrer dans une salle obscure pour son dernier film.
Et, préparé au pire, je me suis retrouvé face à une bonne petite surprise. Wish Upon n'est jamais original ni édifiant, mais il a le mérite d'être limpide et sympathique.
Misant beaucoup sur l'immense talent de la jeune Joey King ( The Conjuring justement, mais aussi les trois derniers Roland Emmerich ! ) il concocte une énième histoire d'objet maudit qui bouleverse la vie et surtout la mort des gens au mépris des lois de la physique. Un jeu de massacre neuneu totalement assumé et fort plaisant.
Dans sa catégorie, on lui préférera le démentiel Drag Me To Hell de Sam Raimi, mais au regard du reste de sa carrière, John Leoneti signe un vrai chef d'œuvre. Il retrouvera son frère Matthew à la photo pour son prochain film, At the Hop, sur l'avènement du Rock N' Roll à la fin des années 50. Le film de la maturité ?