Quelle déception...
J'allais de surprise en surprise en découvrant dans les premières minutes tous ces acteurs/actrices que j'ai aimé dans d'autres rôles (ou ces têtes que j'avais peu vu avec la curiosité de les voir en action) partager le même univers.
Et puis... pas grand chose, je finis par comprendre que l'intrigue se déroule dans les années 70, sans les vieilles bagnoles et un extrait commenté d'une intervention télévisé de Nixon je n'aurai pas deviné.
Ca explique mieux la thématique que j'identifie sur la libération de l'usage des drogues et du sexe dans la société américaine.
Il n'y a que Kevin Kline et Christina Ricci qui parviennent à exister et illustrer l'ennuie et leur quête de réconfort...
Les autres personnages seront totalement laissés sur le point de départ.
Les relations sonnent faux, tout le monde est indifférent à son entourage ou alors les enfants planent à des kilomètres, ce qui rend ce tragique dénouement ridicule et gênant.
J'aurai souhaité passer plus de temps avec Sigourney Weaver qui a su composer un personnage caustique à multiple facettes, mais malheureusement on ne la verra plus au-delà de la scène inconsistante de l'échangisme.
Tobey Maguire le narrateur attitré nous parlera d'une analogie entre la famille toxique et les super-héros alors qu'on ne le voit qu'affronter une tentative de séduction raté.
Un film terriblement creux.
Apparemment le label "Primé au festival de Cannes" augmente fortement le risque d'arnaque