Disque rayé
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le 4 sept. 2015
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Mauvais, très mauvais, excessivement minable petit film de soi-disant SF britannique.
Dans une ambiance simili-expérimentale (longueurs, coupures, caméra de-travers, vues de pistages biométriques totalement injustifiées, bruits, etc) on nous conte une romance superficielle au possible, plombée de trous scénaristiques abyssaux et de raccourcis vaseux. La dimension SF est suggérée par des projections vidéo sur un visage mais finalement, rien ne vient étayer qu'il se passe grand-chose de ce côté.
La première entorse (si ce n'est l'ablation du tronc) de l'intrigue réside dans le fait qu'une entreprise ultra, mais alors ultra-moderne, est supposée offrir une nouvelle vie à ses "clients" et que le héros, Slater, s'y jette parce que contraint par le script, sans aucune allusion au fait qu'il y ait quoi que ce soit à payer... que cette entreprise semble avoir été créée uniquement autour du cas du protagoniste et de sa petite copine, sans autre incidence sur quoi que ce soit.
Ensuite, on comprend bien vite, au fait que des vues de caméras de surveillances offrent des point-de-vue impossibles, que tout restera superficiel pour nous emmener faire un tour dans du rien.
Notons au passage quelques plan fixe d'une maquette pour nous signifier que, wow, c'est une ville du futur, contrairement à ce qu'on y voit comme mode de vie pour ses habitants.
Notons aussi un long passage dédié aux amateur/trices d'armes-à-feu, une sorte de petit court-métrage promotionnel pour un flingue "Ce n'est pas pour rien si les navy seal's l'ont adoptés!",
pour un gros gun, un petit, un passionné nous "guide", nous "enseigne", sous les yeux émerveillés de notre héros. Quand bien même ces armes seraient "fictives" et inventées, ce genre de scène puante nous montre pour qui roule ce film.
Soudain, une très tendancieuse séquence dédiée à l'homosexualité. Non, Slater n'est pas gay, il est néanmoins troublé, ces deux mâles qui en débattent à 12 cm du nez de l'autre pendant des plombes, qu'est-ce que ça vient foutre dans cette histoire ? ... rameuter la tune des lobby's trans-UE-TTP et consort ?
On termine avec Slater qui se dédouble pour générer un vilain mauvais Slater cynique et impoli ...qui se fait descendre dans la minute. Pour des explication, on peut toujours courir, c'est juste "comme ça".
Ça coïncide avec "the end" et là on se dit "Ah ouais ?! encore un film qui se débine de sa responsabilité de film ...et mal en plus!"
Créée
le 16 mai 2016
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