Le commissaire Di Ferro, alias Maurizio Merli, est efficace mais ne respecte pas trop les ordres de sa hiérarchie. Devenu trop casse-couille, il est muté dans un commissariat calme de périphérie. Cette intrigue pourrait faire penser à la série I bastardi di Pizzafalcone, mais nous sommes 40 ans avant, en 1978, à la fin du genre poliziottesco.
Merli, un des acteurs "phare" de ce genre, est de plus en plus décontracté dans son jeu, sans oublier l'essentiel : bagarres, poursuites de voitures et coups de feu. Oublions juste sa permanente et ses cheveux peroxydés...
Muté fraichement dans son commissariat, Di Ferro continue de n'en faire qu'à sa tête et, au lieu de lire tranquillement le journal à son bureau, tente à la fois de traquer un dangereux criminel spécialisé dans les enlèvements, et assister à l'anniversaire de son fils. Mais, pas de chance, son commissariat est pris d’assaut par un forcené ayant un compte à régler avec lui.
Avec des moyens inexistants (il n'y a même pas de guest star américaine), Massi réussit à nous faire un bon petit poliziottesco bien rythmé, qui, s'il ne renouvelle pas le genre, se laisse regarder.