Même en étant fan de football, je n'ai jamais vraiment connu les oeuvres de Roberto Baggio, pourtant un joueur idolatré par tout un peuple italien dans les années 90. Du coup, Netflix fourre le nez dans sa carrière avec un biopic qui, je pense, fait mal à regarder pour les supporters italiens comme Baggio a été le dernier tireur des tirs au but en finale de la coupe du Monde 1994 contre le Brésil (et manqué). Plus d'une heure 30 pour raconter la vie professionnelle et personnelle du joueur, c'est court du coup, ça manque d'anecdotes sympathiques (qui punchent). Très vite entre le début de carrière prometteur mais bousculé par une blessure grave et la mise en avant par les médias de ce talent et la Coupe du Monde perdue en 1994 et une fin de carrière décevante, c'est plutôt intéressant de se rendre compte de comment Letizia Lamartire nous montre ce biopic. Par contre, mis à part des scènes basiques et présentes dans toutes les biopics, il nous manque beaucoup de magie, malgré l'histoire symbolique entre Roberto et son père, qui ne lui a pas pardonné ses loupés sportifs.