Résumé
Le jour de ses 21 ans, Tim Lake (Domhnall Gleeson) apprend par son père (Bill Nighy) que les hommes de la famille ont le pouvoir de revenir dans le passé. Ils doivent cependant retourner à un moment et un lieu précis où ils ont vécu les événements. Tim, qui n’essuie que des rebuffades de la part des filles dont il tombe amoureux, utilise ce pouvoir pour se trouver une petite amie. Après un premier échec avec Charlotte, l’amie de sa sœur venue passer les vacances d’été en Cornouailles, il rencontrera Mary (Rachel McAdams), avec qui il finira par se marier et avoir une petite fille.
Mais manipuler le passé et modifier l’avenir n’est pas sans danger, comme le découvrira rapidement Tim.
Mon opinion sur ce film
Je dois reconnaître que le titre n'est pas "vendeur", ni en français, ni même en anglais. Mais sans être un chef-d'oeuvre, ce film se laisse regarder. Bien que réalisé par Richard Curtis, cette comédie romantique n’a certes pas la saveur des autres films du même réalisateur (Love actually, Coup de foudre à Notting Hill, Quatre mariages et un enterrement…), mais on y retrouve sa patte, l’humour des dialogues et des situations décalées, typiquement britanniques. En voyant évoluer Domhall Gleeson, grand jeune homme dégingandé et maladroit, on pense inévitablement à Hugh Grant, dont on sent bien que le réalisateur aurait voulu lui confier le rôle. Sans avoir le charme et le charisme de son illustre aîné, cet acteur méconnu ne s’en sort pas si mal et Rachel McAdams est pétillante dans le rôle de Mary. Les personnages secondaires ne sont pas négligés, ce qui est la marque d'un bon scénariste et chacun est à sa place : Bill Nighy en premier, plus anglais que nature, mais aussi la mère au caractère taillé à la serpe (Lindsay Duncan), Kit Kat, la sœur gentiment déjantée (Lydia Wilson) ainsi que le brave Oncle Desmond (Richard Cordery) qui, en une seule réplique, arrive à nous émouvoir. La scène du mariage balayé par la tempête est hilarante. Tout le film est soutenu par une bande originale soignée.
On se demande pourquoi ce film n’est sorti en France qu’en DVD. Les distributeurs se sont-ils imaginés que le public français serait à ce point hermétique à l’humour anglais ? Eh bien, ila faudrait peut-être qu'ils évoluent un peu et arrêtent de nous inonder de comédies lourdingues "à la française du style de Camping ou des Bronzés avec les inusables (quoique !) Clavier ou Dubosc. Personnellement, je préfère de loin ce type d’humour décalé.