À éviter
Comme beaucoup, j’ai voulu tenter ce film par nostalgie du premier opus. Vous pouvez passer votre chemin, le film est un ramassis de chansons insupportables et de costumes qui font mal aux yeux. Je...
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le 21 nov. 2022
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Une bande-annonce est arrivée sans qu’on s’y attende et c’était assez curieux. Faire une suite à Il était une fois sorti en 2008 n’était pas forcément nécessaire mais ils avaient réussi à donner un peu d’intérêt à découvrir cette suite, et ce malgré qu’une suite n’était pas nécessaire. Sérieusement, le premier opus se suffisait à lui-même mais on peut parfois avoir une suite et se faire surprendre. Et donc, est-ce que cette suite vaut le coup ? Disons qu’il est au même niveau que le premier opus malgré que cette suite soit légèrement moins intéressante.
Gisèle (Amy Adams) est une ancienne princesse d’Andalasia qui vit maintenant dans le monde réel avec son prince Robert, leur nouvel enfant et sa belle-fille Morgan. Aujourd’hui, elle se rend compte des difficultés du monde réel et cherche à trouver sa place dans le monde réel tout en faisant de son mieux pour aider Morgan à s’intégrer. Elle est toujours assez spéciale avec sa personnalité (mais c’est logique avec la Gisèle du monde de conte de fée qu’on a connu) mais elle reste attachante et bien développée. On arrive à comprendre ce que ressent Gisèle en se mettant à sa place, y compris dans son envie de retrouver un monde plus facile que celui dans lequel elle est.
Robert (Patrick Dempsey) est toujours un avocat qui vit heureux avec Gisèle et sa famille. Son développement de vouloir faire ses preuves en tant que prince dans ce nouveau monde n’est pas très intéressant mais il reste un bon soutien émotionnel attachant pour Gisèle. Elle a de la chance de l’avoir.
Morgan (Gabriella Baldacchino) est la belle-fille de Gisèle mais elle a bien grandi depuis le premier opus. Aujourd’hui, c’est une adolescente qui ne veut plus croire aux contes de fée et qui cherche à se faire accepter dans son nouveau lycée par ses propres moyens. On pourrait croire qu’elle n’est pas très attachante au début mais plus le long-métrage avance et plus on finit par s’attacher à elle avec son évolution.
Malvina Monroe (Maya Rudolph) est la créatrice de Monroeville, c’est une femme imbue d’elle-même qui passe son temps à se vanter de ses privilèges. Un personnage pas très attachant dont on voit venir qu’elle sera la future méchante dans le monde que Gisèle va créer mais elle fait le café. Elle était dispensable mais elle fait le café.
Nancy (Idina Menzel) est maintenant la reine d’Andalasia maintenant qu’elle a épousé le prince Edward. Là où dans le premier opus elle était juste un personnage fonction, elle arrive à se rendre un petit peu plus utile dans cette suite. Elle n’a toujours pas un grand rôle mais il faut reconnaître qu’elle est un très bon soutien pour Gisèle quand elle a besoin de conseil, surtout quand on sait qu’elle vient du monde réel à la base.
Alors que Gisèle et sa famille ont déménagé de New-York pour se rendre à Monroeville, Gisèle se rend compte que la vie réelle est beaucoup trop difficile pour elle. Elle décide alors d’utiliser une baguette magique afin d’exaucer son vœu, vivre dans un monde de conte de fée. Cependant, faire ce souhait a son lot de conséquences et Gisèle va devoir trouver un moyen de l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. C’est une histoire assez intéressante qui se tient plutôt bien.
Le long-métrage démarre par le résumé de ce qui s’est passé dans le premier opus et de comment les choses ont avancé pour Gisèle et sa famille avec le temps. Le fait que ça soit raconté sous forme d’histoire dans un libre pour enfants est une bonne idée, ça donne envie d’en voir encore plus sur la suite de l’histoire de Gisèle.
La relation mère-fille qui se développe entre Gisèle et Morgan est assez intéressante. Entre l’une qui doit voir que sa fille a grandi malgré qu’elle l’aime toujours comme sa petite-fille chérie et l’autre qui tente de faire les choses avec ses propres capacités. On y suit une relation assez intéressante entre nos deux personnages.
Question évolution, c’est surtout Gisèle qui évolue. Plus le sort avance et plus Gisèle semble devenir diabolique en tant que belle-mère, ce qui apporte une évolution intéressante de Gisèle, tout comme Morgan qui est ado mais ne va plus rejeter les contes de fée comme elle le faisait.
Si on oublie les chansons, les musiques s’en sortent plutôt bien en général. Elles collent assez bien par rapport à ce qui se passe et elles restent un petit peu dans la tête. En tout cas, elles fonctionnent mieux que les chansons.
Les effets spéciaux ne sont pas brillants mais il faut admettre qu’ils s’en sortent assez bien. Sans être les plus travaillés qu’on ait pu voir cette année, nous sommes face à des effet spéciaux qui passent.
Question symbolisme, c’est surtout par rapport à ce que représente la famille pour Gisèle et Robert, ainsi que ce monde de conte de fée pour Gisèle. Le symbolisme est léger mais il est présent.
Les décors sont assez jolis dans l’ensemble. Sincèrement, tous les décors de ce long-métrage sont assez bien soignés et nous offrent des beaux visuels en fonction de la situation.
La fin est plutôt sympathique, c’est une fin qui fait plaisir à voir pour Gisèle et sa famille après tout ce qui s’est passé, tout en montrant que Gisèle a bien évolué grâce à cette histoire.
Il n’y a rien à redire sur le jeu d’acteur. Même si c’est surtout Amy Adams qui brille dans ce long-métrage (excellente performance), le reste du casting s’en sort assez bien aussi.
Ils se sont fait plaisir avec les costumes de ce long-métrage. Chaque costume qu’on y voit sont de très bonne qualité tout en définissant bien les personnages et ce qu’ils sont.
Au début, les références sont plutôt sympathiques quand on y fait attention. Mais après un certain moment, ça devient presque soûlant de voir une autre référence à un autre Disney. Certes, le premier opus avait aussi des références mais pas aussi voyantes, là on dirait qu’ils ont voulu mettre le plus de références de disney possibles (La belle et la bête , Cendrillon dont ils se sont beaucoup inspirés ici, La petite sirène…) Vous auriez pu mettre un petit peu moins de références.
Connaissez-vous la subtilité ? Et bien ce long-métrage l’a mangé ! Sérieusement, il n’y a rien de réellement subtil dans ce long-métrage, tout est beaucoup trop voyant sans essayer de se cacher. Rien que là où s’assoit Malvina Monroe au café, on voit déjà le trône de la future méchante reine… Enfin bref, vous auriez pu essayer d’être un petit peu plus subtil que ça, surtout avec les références.
Soyons honnêtes, la majorité des chansons sont assez oubliables. Rien de catastrophique, elles s’écoutent mais on les oublie aussitôt après les avoir entendu à l’écran. Et puis, on a pas des chansons aussi marquantes que celles du premier opus (même si la chanson de Nancy s’en sort un peu mieux que les autres).
La mise en scène est assez simple. Il y a quelques petites idées mais rien de marquant ou de réellement innovant. On est face à une mise en scène qui reste assez classique malgré quelques petits moments intéressants (comme lors que Gisèle jongle entre ses deux personnalités avec Morgan qui la regarde).
Comment se fait-il que Nancy et Edward offrent une baguette magique aussi puissante à un bébé qui ne sait pas encore ce qu’il veut ? D’accord que ça fait un peu démarrer l’histoire mais ça reste un peu stupide, surtout de la part de Nancy (Edward, on sait déjà qu’il est un peu stupide).
Mine de rien, l’humour est un peu dispensable ici. On voit bien que certaines blagues ont été tournées pour nous obliger à rire mais cela n’a pas l’effet escompté. L’humour n’est peut-être pas très présent mais il n’est pas très qualitatif pour autant.
Certaines chansons, notamment au début, s’enchaînent un petit peu trop vite. Malgré que la majorité d’entre elles soient oubliables, on aurait pu avoir le temps de respirer un peu entre chaque chanson non ?
Les scènes d’émotion ont essayé de nous faire ressentir quelque chose mais ce n’est pas un résultat très probant. Certains seront peut-être un peu affectés mais la majorité des spectateurs ne le seront pas.
La tension est inexistante. Malgré les différentes tentatives pour nous faire ressentir du danger pour nos personnages, on arrive jamais à être réellement impliqué (sûrement à cause de l’effet disney).
!!! PARTIE SPOIL !!!
Ce nouveau monde de conte de fée a aussi son lot de conséquences, à commencer par le retour d’une reine maléfique (parce qu’elle porte du noir) qui va vouloir garder le pouvoir et en avoir toujours plus mais aussi que Gisèle devienne maléfique parce qu’elle est la belle-mère de Morgan. Bon, comme ce nouvel opus s’inspire beaucoup trop de Cendrillon, on va dire que ça peut passer en fonction des personnes mais le coup que Gisèle devienne méchante est inattendu et marche bien. Sinon, malgré que le coup de la baguette soit un peu stupide, les conditions fonctionnent déjà un peu mieux, seul une vraie fille ou un vrai garçon d’Andalasia peut utiliser cette baguette et faire un vœu. Ce qui fait que Gisèle et son bébé sont les seuls à pouvoir l’utiliser. Sauf que c’est Morgan qui fait le vœu et qui fonctionne. Probablement une manière de dire que pour être un habitant d’Andalasia, ce n’est pas une question de sang ou que c’est lié au fait qu’elle est allée à Andalasia et a reconstitué l’arbre à souvenirs de Gisèle donc pourquoi pas.
La partie animée dans le monde d’Andalasia avec Edward, Nancy et Morgan était vraiment cool. Elle est bien faite, elle permet à Morgan de découvrir le monde d’origine de sa belle-mère et de mieux la comprendre et de réparer son souvenir le plus précieux, l’arbre à souvenir. Réellement, c’est une des meilleures parties de ce long-métrage.
Au final, cette suite est plutôt correcte malgré qu’elle soit un chouïa moins intéressante que le premier opus. Après, voir Gisèle avoir des remords et vouloir retrouver la magie et la facilité de son monde d’origine peut sembler facile mais a été plutôt intéressant sur la narration. On a des costumes de qualité, des décors bien travaillés, un jeu d’acteur toujours aussi efficace et des personnages principaux bien développés. Cela ne nous fait pas oublier la mise en scène discutable, les trop nombreuses références à d’autres œuvres de Disney, les chansons oubliables et le manque de subtilité. Mais bon, malgré ses défauts, ça reste une suite correcte qui intéressera les curieux. Pour ma part, je n’attendais rien de cette suite, j’ai même été surpris de découvrir une bande-annonce, mais je reconnais que le visionnage n’était pas désagréable. Après oui, c'est une suite qui sort peut-être un peu trop tard par rapport au premier opus mais ça reste une suite correcte malgré tout.
Par contre, évitez de vous fier à l'affiche, y a trop de personnages qui ne servent pas réellement dans l'histoire.
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le 27 nov. 2022
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