Le documentaire aborde quand même le caractère détestable du "maître" le temps d'un concert en Pologne où Legrand parle vraiment très mal aux musicien.ne.s et aux organisateurices. Mais le film désamorce tout de suite ce début de commentaire avec une voix-off merdique qui nous explique que "malgré ses doutes et ses incertitudes, il se met au piano et joue ce soir-là comme personne n'aurait pu jouer". Une glorification du génie créatif toxique comme on en trouve dans toutes les écoles d'art élitistes.
Je mets 2 pour les images d'archives, notamment les extraits de Les demoiselles on eu 25 ans, un documentaire de Varda qui nous rappelle que documentariste, c'est un métier.