Un peu brouillon
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Premier film de Jacques Pinoteau, très méconnu.
C'est l'histoire de cinq copains engagés dans les FFL incarnés par Jean Carmet, Jean Gaven, Michel Jourdan, François Martin et Jean-Claude Pascal, qui tentent de reprendre leur vie civile après l'occupation.
Le scénario écrit par l'un des interprètes, Michel Jourdan, en vaut un autre. C'est une suite d'histoires de cœur, de famille, de profession. L'histoire principale est celle de Roger, personnage de Jourdan qui retrouve sa sœur (Arlette Merry). Elle s'est laissée embarquer dans un milieu pas très honnête pour survivre pendant l'occupation. Roger se retrouve embarqué dans les même magouilles par l'impresario et amant de sa sœur joué par un très bon André Varsini. Il y a donc tout une intrigue autour de cette bande de truands (au sein de laquelle se trouve un jeune Louis de Funès sur le nom duquel le film a été réédité). Cela mène au nœud dramatique et à la conclusion du film, satisfaisante bien qu'un peu simpliste.
C'est un film de copains comme il en existe pleins, mais Pinoteau met tout ça en boîte en "bon faiseur". Il porte un regard assez tendre sur la reprise de la vie après l'occupation, une question assez peu abordée par le cinéma à cette époque. Il y a quelques idée de mise en scène (même si le style manque de personnalité), une mise en place efficace des différents contextes, un certain sens de la transition. Il y a pas mal de bons dialogues de Pierre Laroche et des situations amusante. Les moments tragiques ne tombent pas dans le tire larme et c'est à saluer pour ce genre d'histoire.
On souhaite du cinéma ambitieux, mais il est quelques fois des films qui parviennent à séduire sans que ses prétentions soient particulièrement grandes. Ce film en fait partie.
Créée
le 29 août 2020
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