Retour au foyer
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Fascinant. De mémoire Impressions de Jacques Perconte constitue l'une des peintures en mouvance les plus stupéfiantes de ces vingt dernières années ; il faudrait peut-être remonter au chef d'oeuvre Naqoyqatsi de Godfrey Reggio ( sorti au début des années 2000 ) pour se rappeler un équivalent créatif à celui de Perconte, dans cette manière de tirer du matériau numérique d'authentiques éclats de plasticité filmique...
Progressif, évolutif, jouant en permanence de son texte visuel particulièrement dense ce moyen métrage situé à mi-chemin entre le journal de bord cinématographique et l'expérience picturale hypnotique peut être appréhendé de mille façons : entre autres choses comme un objet muséologique, comme un work in progress prodigieusement post-produit, comme un petit sommet de l'Art-vidéo ou encore comme un trip utopique revisitant les contrées bretonnes à renfort de couleurs savamment saturées...
Jacques Perconte re-définit l'image en travaillant constamment sa densité, son durcissement et la coordination aléatoire de ses éléments disparates ; le cadre est là, toujours maître en sa propre demeure, toile brossée de part en part par les recherches incessantes et passionnantes du réalisateur. Impressions, résolument, imprime littéralement ses touches pixelisées au coeur de son milieu naturel : du cinéma moderne et contemporain dans le même temps, avant tout et définitivement numérique. Une perle rare.
Créée
le 2 oct. 2020
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