"T'as bien raison de bosser huit heures, ton salaire c'est le salaire de la peur..."

Mix improbable entre un porno-soft, une critique du travail en usine et une enquête visant à retrouver un disparu, ce Imprisonment Factory (connu aussi sous le titre plus évocateur de Captive Factory Girls,The Violation) pourrait être affilié à la fameuse Category III Hongkongaise (petits films d'exploitation mêlant sexe+violence+immoralité), tant les scènes de viols -filmées complaisamment en gros plan et cadrages de travioles- paraissent totalement gratuites.


De plus, l'amateurisme de la réalisation et le jeu outré des "comédiens" ajoute un cachet quelque peu "underground" à cette courte bande, qui aurait pu figurer dans quelques doubles programmes de Bis des années 70-80.


En résumé, un petit produit oscillant entre le grotesque, la satire de "l'esclavagisme" réel ou figuré du travail répétitif à l'usine (ayant bossé de nombreuses années dans cette branche, je sais de quoi je parle), le graveleux, les fantasmes étranges d'une certaine partie du public japonais et le n'importe quoi.

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le 17 avr. 2016

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The Lizard King

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