Le troisième âge n'est pas si vieux... on aime.
Film dédié au troisième âge, il peut être très apprécié par les jeunes ados et par les personnes ayant la trentaine. Ce film rappel la simplicité de la vie en montrant pour autant sa complexité. Ce film a été réalisé sur la jetée, et non pas en studio. Cela permet de garder la réalité. Il est vrai qu'on pourrait trouver In love with Alma Cogan un peu passif et « neuneu », l'histoire est simple, les acteurs le sont aussi, et c'est ce qui fait pourtant tout le film. Le scénario n'est pas des plus extraordinaire c'est certain, mais on respect Tony Britten pour son travail et son talent. Et on remercie son fils Oliver d'avoir eu cette belle idée d'insister pour que son père fasse un film sur la jetée ainsi que sur l'histoire du théâtre. On est heureux de voir ce film, on sourit, on se trouve même bête à rire parfois. Quand on est jeune, on ne sait pas qui est Alma Cogan, mais si on fait parti du troisième âge, on se souvient, on se rappel. Son sourire, sa beauté, ses paroles. Alma Cogan, cet icône. Cette femme tant aimée. Il est bon parfois de voir un film aussi simple que celui-ci pour s'évader et pour se rappeler les premiers amours. Les plans sont simple, variés pour autant. Le seul problème c'est peut être les couleurs ternes sans arrêt, cela rappel fortement l'hiver. Cela donne un côté années cinquante, mais au visuel, on préfère un film plus coloré. Du moins j'aurais préféré un film plus coloré. Car ce n'est pas le manque de présence qu'il y a dans ce film, au contraire. On ne sait d'ailleurs pas qui croire ni qui aimer. Mais on s'attache à eux.