La science-fiction spatiale d'Europe de l'Est, dans les années 60, regorge de quelques petits bijoux de débrouillardise. In the Dust of the Stars n'en fait malheureusement pas partie. Sorti entre Silent Running et Le Trou Noir, le long-métrage accuse sa mise en scène obsolète et son orientation scénaristique d'une autre époque. En un temps où différentes planètes sont habitées par des humains, on suit un équipage répondre à un appel d'aide. À leur atterrissage, ils sont accueillis par des locaux au comportement étrange. L'approche sectaire et cérémonielle fait penser à Himmelskibet. La production du film est extrêmement kitsch : les costumes sont cheap, les acteurs sont fades ; il y a pléthore de bruitages électroniques désuets, les décors en polystyrène ont des airs de repaire d'un méchant de James Bond, de nombreuses séquences de danse ringardes surviennent sans trop de raison, et d'autres scènes imitent grossièrement Solaris. À côté d'un Eolomea ou d'un The Silent Star, c'est très décevant, et ennuyeux de son approche ridicule du genre.