Infection
20 Septembre 2013 - An 3 après Infection. Voilà trois ans que le virus s'est déclaré, provoquant d'abord des petits changements, légers soubresauts de publics et rumeurs diverses s'amplifiant...
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le 20 sept. 2013
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Inception, film sorti en 2010, connaît un grand succès dans l’univers de la science-fiction. Christopher Nolan a ici réalisé un très grand film avec un casting grandiose notamment avec Leonardo DICAPRIO, Tom HARDY, Joseph GORDON-LEVITT et même Marion COTILLARD. Nous retrouvons en personnage principal L. DICAPRIO, un des meilleurs voleurs dans l’art de l’extraction qui doit cette fois-ci non pas subtiliser un secret mais implanter une idée dans un cerveau : c’est l’inception. Tout ceci en rentrant dans le rêve d’une personne. Cette mission est pour lui sa dernière chance de pouvoir revoir le visage de ses enfants.
Nous pouvons dire que C. NOLAN a réussi à nous retourner la tête avec ses histoires de rêves et de subconscient. Ce sujet est maîtrisé d’une tel manière que, lorsque nous avons fini de visionner le film, nous pouvons nous demander si notre vie actuelle n’est-elle pas juste un rêve. Un des passages qui nous montrent bien cette maîtrise est celle dans l’hélicoptère, en effet, Arthur (J. GORDON-LEVITT) nous montre l’exemple avec : « Ne pensez-pas à un éléphant rose », nous spectateur la première chose à quoi nous pensons et bel et bien à un éléphant rose. Même avec une simple réplique, le réalisateur arrive ici à jouer avec notre esprit. Pour poursuivre, le film à peine commencé, C. NOLAN nous met déjà dans l’ambiance avec la mise en bouche du rêve emboité dans un autre que l’on pourra retrouver dans la suite du film. L’idée du totem est-elle trouvée, elle nous permet de se glisser un peu plus dans la peau du personnage, effectivement, si l’un des personnages se rend compte qu’il rêve grâce à son totem, nous spectateur, nous nous retrouvons dans son subconscient, seul avec. Le scénario est d’une impressionnante réalisation que l’on retrouvera tout au long du film avec les rêves qui s’emboîtent les uns dans les autres, où tout est calculé jusqu’au moindre détail pour que le réveil se passe dans un timing à la seconde prête, notamment avec la succession des différents plans où l’on voit les personnages se réveiller un par un grâce à la décharge. Ici encore, la réalisation reste remarquable et pointilleuse. En parlant de décharge, nous pouvons remarquer le clin d’œil fait à Marion COTILLARD avec la musique d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien » qui fait référence à son personnage de la chanteuse dans le film La Môme. Enfin, la mise en scène de ce film est réalisée d’une telle manière que l’on pourrait se croire dans l’esprit de Cobb tout au long du film grâce au détail laissé notamment avec l’arrivée surprenante du train dans les rues de New York ou même cette fameuse scène culte de la toupie qui tourne sur la table à la fin du film. Sommes-nous dans un rêve ou dans la réalité ? Telle est la question que nous nous posons à la fin du visionnage, choix totalement voulu par le réalisateur et qui nous laisse même une réflexion sur celle-ci.
Le film est aussi une réussite au niveau visuel. Les nombreux plans où nous voyons les éléments de la ville se modifier sont réussis. Plusieurs scènes parmi tant d’autres sont fascinantes comme, par exemple, celle où Dom Cobb (Leonardo DICAPRIO) initie Ariane (Ellen PAGE) au rêve partagé, nous voyons la ville se refermer sur elle-même telle une page d’un livre qui se ferme, où par la suite, les deux personnages se retrouveront horizontalement, la loi de la gravité est ici disparue, nous avons ici une très jolie mise en scène qui peut nous montrer ce que l’imaginaire est capable de faire. On retrouve aussi la suppression de cette loi lors de la scène dans le couloir de l’hôtel où celui-ci se met à tourner sur lui-même, nous pouvons voir que les acteurs peuvent marcher sur les murs et même au plafond tout ça grâce à l’instabilité du rêve précédent (avec la voiture qui se retourne), une belle prouesse de la part du réalisateur qui nous montre cette liaison entre les rêves. Une autre scène que nous pouvons retenir est celle avec l’escalier de Penrose. La caméra se déplace avec un certain angle qu’elle nous donne cette réelle impression de la modification de l’élément architectural rien que par la pensée. Pour continuer, une succession de plan m’a particulièrement plu dès le début du film. On peut voir Cobb debout sur une plateforme entre deux escaliers face à face, dès l’instant qu’il tombe en arrière dans la baignoire (une des décharges que l’on retrouvera une autre fois dans le film), des éclaboussures se forment et sur le plan suivant, nous nous retrouvons dans le rêve où nous voyons l’eau apparaître à chaque extrémité. Plus le personnage tombe dans l’eau et plus la pression de celle-ci est importante dans le rêve. Ces successions de plans qui apparaissent comme un fondu se feront plusieurs fois, et nous rendent ici compte de la fusion des deux rêves, nous avons encore ici une belle réalisation.
Dirigeons-nous maintenant vers la musique du film. Hans ZIMMER, compositeur renommé a contribué à sa conception. Les musiques sont ici sans paroles, ce qui ne dérange pas du tout car elles se fondent très bien avec l’action. La musique du début remplie bien sa fonction. Pour ma part, j’ai ressenti une sorte de pression car le temps s’écoule à une telle vitesse, Cobb n’a plus beaucoup de temps et nous avons l’envie qu’il s’en sorte, la musique s’accélère jusqu’au réveil du personnage. Celle-ci correspond très bien à la scène qui est en train de se dérouler. Enfin, la musique connue de ce film est « Time », celle-ci est d’une réelle intensité, personnellement, elle me prend aux tripes, la fin du film étant intense, cette musique correspond très bien à la scène ce qui peut amener de l’émotion chez le spectateur.
Pour conclure, le casting reste très bon ! Marion COTILLARD a ici été très touchante et réalise encore ici une belle performance. Quand à Leonardo DICAPRIO, il prend au sérieux son rôle, nous pouvons le sentir impliqué dans le film, ses émotions sont, pour ma part, très bien transmises.
Ce film m’a beaucoup plus, il sort de l’ordinaire de la science-fiction que l’on peut voir aujourd’hui. Il m’a amené à le regarder plusieurs fois pour comprendre des choses qui m’ont sûrement échappées. Chaque visionnage reste encore une redécouverte de certains petits détails où je comprends toujours de nouveaux petits éléments scénaristiques et m’entraîne même toujours à me poser cette question à la fin du film : Est-il dans un rêve ? Ce film reste pour moi un des meilleurs films de science-fiction !
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Créée
le 22 juin 2019
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