Un accès au jeunisme du cinéma pour adultes

Film très dark, qui nous donne accès à une nouvelle réalité - celle de la numérisation qui a envahie les foyers, et qui engage les polysémies vers la polémique - Devons-nous souscrire à ce départ de notre bonne vieille histoire, qui engageait les Stars inaccessibles et traitait d'un sujet qui garantissait que le quotidien compliqué s'évanouissait pendant et après la séance ; ou devons nous craindre que la notion de complexe, qui était encore cernée il y a peu (quelques uns des Coen, ou Woody Allen, les franchises gentilles de Superman ou, Star Wars et autres Thrillers qui passent côté surnaturels gentillets) bascule vers la perte d'une identité des codes, qui prônent aujourd'hui le nombre d'options, pour la diversité, et fasse que notre image (qu'elle recrée à partir d'un quotidien qui se délite dans la raison d'être de l'informatique), s'oublie parmi les états de conscience qui cherchaient à démêler vrai et faux plausibles, et fait d'un surmoi ou du subconscient, qui régissent aussi notre volonté de croire qu'on peut se projeter parmi les plausibles, des entités perdues parmi les personnages qu'on ne saura plus si ils sont réels ou crédités, pour, nous aussi, nous "oubluriser" ?

Histoire et rythme de film racontés en un tourbillon d'effets spéciaux gigantesquement crédibles (pour les amateurs du genre), et qui arrivent sans mal, grâce aux très bons acteurs (et actrices bien sûr) et au ficelé de l'intrigue, à nous immerger dans un thriller psychologique (qui n'en est pas un), entre réalité virtuelle et accompagnement vers "une île" aussi éloignée du compréhensible qu'une "Shutter Island", aussi torturée qu'une vague réminiscence de "l'échelle de Jacob", aussi attirante et redoutable qu'un de ces épisodes de "La Quatrième Dimension" qui, une fois terminé, nous permettait de douter qu'il n'y avait qu'une seule réalité.

Assurément un film pour cinéphiles