je viens de finir la vidéo inculture 2... je dois le dire souvent je sais, mais j'ai jamais été autant...
J'ai souris, j'ai eu de la peine... de la compassion... Je ressens une peine indéfinissable et enivrante, ainsi qu'un vrai sentiment d'accomplissement, alors que je n'ai pas bougé mon cul de mon siège, je ne l'ai jamais fais...
Je suis ému et révolté par les propos de cet homme... C'est un sujet que j'ai toujours ressentis au plus profond de moi, mais comme je n'ai participé à aucune discutions sur le sujet, que je n'ai écouté aucun discourt portant de ce thème (ni dans la famille, ni chez les amis, ni dans les médias...). Quelque part je vivais la crise un peu de mon coté, tout timide et fermé que je suis, sans jamais essayer de comprendre.
C'est une claque, mais une claque qui fait du bien et qui donne envie d'en prendre d'autre (qui à parlé de masochisme ?).
Ce que j'ai peur, c'est que dans 2-3 mois, j'oublie... j'oublie les propos tenue par Lepage... Je passerais à autre chose, je reviendrais sur la page sens-critique et je reverrais ma critique, me disant peut-être que j'étais trop subjectif lors de l'écriture. Peut-être ? je ne sais pas, la vie fille et les avis change, je n'en reviens toujours pas qu'il y ai des gens qui s'engage dans des parties politique et qu'il y reste toute leur vie, moi qui change si souvent de directions.
Pourtant, il y a des chemins que je semble suivre assez fermement: de 1 la programmation. étant donné que je compte en faire mon métier, j'espère ne pas participer à l'épreuve du décrochage que notre amis Lepage nous raconte si bien. De deux, l'inspiration artistique, sous toute formes, qui sais où cela va me mener.
La dernière: une sorte de mépris indéfinissable envers... la société ? les médias ? Le système scolaire... Je dis mépris, oui. Voir de la haine parfois. Ce que dis Lepage est juste, et je l'ai vécu. Passant d'un élève moyen qui suit le troupeau, à l'élève brillant qui a 16 en math et en physique jusqu'en 1ère S... voué à de brillante études blabla.....
Et puis... je ne sais pas, une sorte de déclic (peut-être merci Aienkei ?). C'est là qu'a commencé le mépris envers l'éducation national: cette foutu année de Terminal S qui n'en finissait pas... Et c'est un sentiment que je ne pouvais jamais partager: ce sentiment de savoir que j'ai du potentiel et que je vaut quelque chose, mais que je suis coincé dans un système que je n'approuve plus, que je ne supporte plus les cours, les profs, et du-coup je perd pied et je coule... à coup de 6, de 5, allez un petit 7 par la.... Des-fois pour rassurer mon ego je me disais que j'étais trop bon pour ça, que je valais mieux que ces cours de merde... Et le autres fois où je me disais que je n'étais pas compétent et que je valais rien... Si les autres ont des bonnes notes c'est que j'ai un problème non ? Et le parent, les profs... qui ne vois que les notes............................................................................... Je me sentais un peu comme Eliot dans Mr robot, sans le coté sociopathe, enfin...
J'ai de la chance aujourd’hui d'être sortie un peu de tout ça, et j'en tremble de penser aux autres, empêtré dans ce système qui ne peuvent pas en sortir.......
Ceci est une critique, ceci est une saute d'humeur, ceci est un memento pour moi même: revois cette vidéo encore et encore, et n'oublie pas.