Répétez après moi : il n'y a que 3 indiana jones

Les héros sont fatigués, et le nouveau monde ne fait pas envie.

J'avoue j'ai vu ce film tardivement, car j'avais trop peur que l'orientation woke d'Hollywood actuelle, et l'insupportable Phoebe Waller Bridge, me gâchent le plaisir de mon enfance.

Après vision, ce n'est au fond pas trop ca, mais plutôt le sentiment d'une nostalgie à laquelle on ne croit plus.

Indy a beau être rajeuni numériquement, on ne voit ici qu'une reprise de choses vues 20 fois, et mieux, dans les 3 premiers Indy.

Le mac guffin a trouver déclenche des scènes convenues, ni passionnantes ni trop mal fichues, et le sentiment qui prédomine est celui de l'ennui profond de Harrison Ford, venu toucher son chèque.

Bien sur, il y a a l'insupportable message sur le fait que les vieux males cisgenre de plus de 50 ans doivent laisser leur place à des strong women qui savent tout mieux que les hommes (sujet que phobe ressasse ad nauseam dans tous ses scripts et reprises de script).

Bien sur il y a le quota de diversity minorities - le side kick toujours insupportable et bulletproof d'ailleurs.

Bien sur il a y toujours ces (bip) de nazis, que intuitivement (mais pourquoi ? :-) )on voit comme l'ennemi (remember oss 117 et le temps qui passe).

Bien sur, pour ne pas prendre de risque, on ressort sous une autre forme, nombre de scenes des précédents ..

Bien sur on a le droit au fan service avec le retour dans anciens personnages...

Tout cela devrait être énervant, c'est juste gonflant.

En fait on s'en cogne le chapeau - rien n'a d'importance

Et le climax est à pleurer de laideur numérique.

Bref j'étais triste (pas énervé triste) qu'on tue pour la deuxième fois mon indy (après les cranes machins).

Etant en choc post traumatique je vais me réfugier dans l'idée qu'il y a seulement 3 indiana jones.

Je me sens déjà mieux.

C'est pas bien de vieillir, je vous le dis.