Meme dans une oeuvre de fiction doit prévaloir une cohérence, celle d'un arc narratif qui nous emmene d'un point A à un point B, de façon peut etre invraisemblable, mais logique. Au catch ca s'appelle l'alteration temporaire de crédulité, en gros il faut que ca fasse vrai, même si tout le monde sait que c'est faux.
Le probléme de la série est qu'elle commence très bien, les deux premiers épisodes sonnent justes sur l'affolement qui gagne, la panique, et l'invasion, malgré un manque cruel de moyens dotés aux effets spéciaux, on y croit.
Reste 6 épisodes ou, nom de dieu, mais qu'est-ce que ca cause.... mais ca cause... mais ca cause....on se croirait à une réunion des volubiles anonymes tellement ca jacte, ca cause, ca parlote, ca s'interroge
Inutile de dire que pendant ce temps, on se barricade pas à l'hopital...merci les humains
Reprenant de plus les travers de The Walking Dead, en gros "on va tous mourrir, vive le nihilisme", la série décanille des personnages qu'on avait mis 1 h 30 à présenter, faisant s'interroger sur le pourquoi de la chose.
Quant aux armes de guerre des envahisseurs elles font plus sourire - gentil toutou biorganique couché - qu'autre chose
apparemment d'ailleurs tout seul l'envahisseur...
quelques bonnes idées souvent sombres - c'est pas independence day hein, vous serez prévenus, - mais flirtant sur potentielle une saison 2, la serie se termine bizaremment, avec plein de questions ouvertes
in fine, j'en venais à me dire qu'une espece qui parle tant ne mérite peut-etre pas de survivre