Après quinze années de silence, Indiana Jones reviens avec ce nouvel opus, qu'il me tarde de regarder, avec forcément un brin de nostalgie.
15 ans plus tard Harrison Ford n'a pas vieilli, et retrouve un de ses costumes iconiques qui lui collent à la peau (on peut penser aussi à Solo). Juste dans ce rôle qu'il connaît par cœur, c'est surtout sa performance qu'on retiendra du visionnage.
Si le film frôle parfois la caricature, son timing de sortie optimal (15 années passées depuis le dernier opus) fait un peu l'effet d'une madeleine de Proust: aventure chevaleresque, méchants nazis, artefacts aux multiples pouvoirs… James Mangold vise forcément juste avec cette recette qui à déjà fait ses preuves.
Même le final est un peu tiré par les cheveux, on passe quand même un agréable moment, bercé par la nostalgie des premiers épisodes. Il vient conclure de belle façon une saga qui a sa manière aura marqué l’histoire du cinéma d’aventure.