Indiana Jones et le cadran de la destinée
Après un précédent opus qui avait pris une direction assez surprenante (et qui, malgré son côté WTF, m’avait quand même plu), j’étais curieux de voir ce que James Mangold allait apporter à l’univers d’Indiana Jones. Et franchement, je n’ai pas été déçu.
D’abord, la réalisation est impeccable. Mangold réussit à respecter l’esprit des films précédents tout en apportant une touche moderne. L’action est bien rythmée, les scènes d’aventure sont efficaces et on retrouve ce mélange de mystère, d’humour et de danger qui fait tout le sel d’Indiana Jones. Visuellement, le film tient largement la route, avec une mise en scène soignée qui n’a rien à envier aux opus de Spielberg.
Le scénario, sans être révolutionnaire, fait le boulot. Il reste fidèle à l’esprit de la saga et propose une quête intrigante qui fonctionne bien dans l’univers d’Indy. Les personnages sont bien écrits et respectueux de ce qui a été construit auparavant. Harrison Ford incarne toujours aussi bien son personnage culte, avec cette malice et cette lassitude mêlée qui rendent Indiana Jones si attachant. Même si l’introduction avec son rajeunissement numérique m’a un peu sorti du film au début, j’ai rapidement oublié ce détail pour me laisser embarquer dans l’histoire.
Côté casting, j’ai apprécié les nouveaux venus. Phoebe Waller-Bridge apporte une bonne dynamique avec son personnage plein de répartie et d’intelligence, sans pour autant voler la vedette à Indy. Mads Mikkelsen est un antagoniste convaincant, charismatique et redoutable, dans la lignée des meilleurs méchants de la saga. Antonio Banderas a un rôle plus anecdotique, mais il reste efficace dans ses quelques scènes.
Au final, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée s’avère être une belle conclusion pour l’aventurier au chapeau et au fouet. Il ne révolutionne pas la saga, mais il lui rend hommage avec respect et efficacité. J’ai pris plaisir à suivre cette ultime aventure, et même si on sent que le temps a passé, l’essence d’Indiana Jones est toujours là. Une bonne surprise qui clôture dignement cette légende du cinéma d’aventure.