10 ans après les événements du premier film, on y retrouve un Bouto toujours au front dans l'unité de lutte contre les crimes cybernétiques.
C'était avec impatience, mais avec une certaine appréhension, que je découvre ce que Mamoru qualifie lui même "d'œuvre à part" et non de suite à Ghost In The Shell premier du nom. Et la déception est grande.
De l'incroyable monstre en d'animation 2D, je ne retrouve rien. Une bouillie d'effets 3D infâmes recouvrent l'ensemble, une espèce d'étau à la frénésie créatrice de Oshii. J'apprécie la scène de la parade et y retrouve même cette puissance contemplative du premier opus... Sauf que dans ce même film cohabite aussi d'autres scènes infâmes et laides ou se décalque en fond un Bouto en fin de course. C'est bien simple, je n'arrive pas à entrer dans cet univers, à m'y immerger.
L'histoire, narrant une enquête aux enjeux modestes, se retrouve bouclée en 5min dans un final poussif, où les scènes d'action semblent être porté disparues.
Pour conclure, je parlerai du plus grand problème de ce film qu'est son namedropping incessant et pompeux. Là où le film synthétisait toutes les peurs et craintes d'une humanité à la dérive en 2 scènes avec des dialogues puissants, ce film là use à foison de citations, d'auteurs célèbres simplement pour se donner un côté pseudo-philosophique.