Je recommande ce film à la terre entière.
Parce que de bons chrétiens moralistes se font méchamment tuer, déjà. Rien que ça, c'est grandiose. Ce film a des allures d'apocalypse et de Jugement Dernier inversé, le tout sur fond pluvieux.
Parce que Thomas Dekker. J'en avais assez d'être frustrée à force de le voir en gay, dans "Kaboom". Alors merci au réalisateur de lui avoir offert un rôle d'hétéro, peut-être un brin frigide et ténébreux, mais malgré tout terriblement sensuel. Mon ami gay et moi ne cessions de soupirer de plaisir, dés qu'il apparaissait à l'écran.
Parce que Elisabeth Rice, surtout. Son charme est indéniable. Je dois bien avouer que j'ai regardé une bonne vingtaine de fois ce film juste pour la voir gambader sous la pluie, effrayée, dans une robe printanière. L'effroi lui va si bien.
Parce que les couleurs sont divines. C'est pastel, ou bleu profond, ou vert hypnotisant, ou rouge foudroyant. Ce ne sont que des rencontres colorées virulentes, sans compromis, aux allures de conte de fées sanglant. Il est rare de déceler de telles subtilités chromatiques dans des films d'horreur. Cet effort, je l'applaudis.
Parce que la seule question que l'on se pose, à la fin, c'est " Qui sont les monstres ?". Cette famille maudite de sorciers inquiétants, ou cette confrérie religieuse indigeste ? On en viendrait presque à rejoindre Kirsten Dunst, qui, dans "Melancholia", chuchote doucement que la vie humaine ne manquera à personne.
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