Inside, j’en ai pensé quoi ? Samidha, une adolescente d’origine indienne vivant aux États-Unis, voit sa vie bouleversée lorsque sa meilleure amie lui fait part de phénomènes surnaturels. Alors, franchement ce n’était pas la folie, loin de là, mais il y a quelques touches d’originalité.
Bon, l’histoire reste ultra classique, on a exactement le même schéma que dans énormément de films d’horreur de ces dernières années, pas de réelle surprise. On est même plus dans un film surnaturel ou fantastique que vraiment devant un film qui ferait peur. Néanmoins, il faut souligner qu’il y a quelques originalités. D’abord, on aborde la culture indienne d’une manière intéressante, une espèce de confrontation entre les traditions et l’intégration dans un nouveau pays. C’est un peu ce qui tiraille le personnage principal tout le long du film. Il y a également le développement du folklore hindou, plutôt bien vu et rarement développé dans un film d’épouvante. Et il y a aussi certaines scènes censées d’horreur qui se passent la journée, en général ce genre de scènes se passent la nuit ou dans le noir dans la majorité des films.
La réalisation est tout aussi classique, des couleurs sombres, le rouge assez dominant, une mise en scène peu original et des musiques oubliables. Mais on peut dire que l’ambiance tendue fonctionne pas mal. Je dirais juste que le design de l’entité est très moyenne.
Le casting est assez convaincant globalement, Megan Suri fait du bon boulot, pour le reste, on a du bon comme du moins bon.