That’s all folk.
« Pendez-moi, j’ai défié le monde… » chante Llewyn dans la chanson qui ouvre le film. Tout est là, comme souvent chez les frères Coen, pour irrémédiablement condamner le protagoniste. Parasite,...
le 15 avr. 2014
142 j'aime
6
C'est la triste histoire d'un chanteur de folk des années 50 qui n'arrive pas à percer et qui enchaîne les échecs. Oscar Isaac (Llewyn Davis) nous chante plusieurs de ses chansons et elles sont jolies. Il croise des personnages pittoresques dont un chat qui joue très bien. Mais au final, le film ne m’a rien apporté. Est-ce parce que le personnage principal est un loser auquel je n’ai pas envie de ressembler ? La morale est-elle simplement « N’est pas Bob Dylan qui veut » ?
La plupart si ce n'est tous les films des frères Coen racontent l'histoire de losers, souvent pathétiques : Barton Fink, The Big Lebowski, O'Brother, The Barber, Ladykillers, Burn after reading, True Grit... Mais l’humour des frères Coen, ironique, mordant, irrévérencieux, et les situations extrêmes, proches du fantastique, en font tout le sel et ces films sont jubilatoires.
On ne retrouve pas ce plaisir en regardant "Inside Llewyn Davis". Leur humour est tiède, tristounet, et j’ai eu l’impression de regarder un mauvais Woody Allen.
Voir aussi : mon best-of des frères Coen :
https://www.senscritique.com/top/Les_meilleurs_films_des_freres_Coen/606125
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films vus en 2013 et Les meilleurs films des frères Coen
Créée
le 11 nov. 2013
Critique lue 1.9K fois
23 j'aime
D'autres avis sur Inside Llewyn Davis
« Pendez-moi, j’ai défié le monde… » chante Llewyn dans la chanson qui ouvre le film. Tout est là, comme souvent chez les frères Coen, pour irrémédiablement condamner le protagoniste. Parasite,...
le 15 avr. 2014
142 j'aime
6
Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes session 2013, Inside Llewyn Davis est en effet un très bon cru des frères Coen qui se déguste avec délectation : un film ironique, pluvieux et hivernal, ce...
Par
le 26 mai 2013
79 j'aime
18
Nous sommes en 1961 en compagnie de Llewyn Davis que nous suivons dans cette histoire. Ce jeune homme est ce que l'on peut appeler un raté, vivant comme il peut dans Greenwich Village au gré de...
le 27 nov. 2014
70 j'aime
15
Du même critique
« L’arabe du futur » est remarquable à plusieurs titres. Le dessin de Riad Sattouf, dont la simplicité et l’apparente naïveté peuvent surprendre au premier abord, est d’une incroyable efficacité...
Par
le 19 mai 2014
33 j'aime
Cyril Pedrosa ne raconte pas seulement des histoires ; il nous les fait ressentir. Bien qu’il se rapproche de ses précédents romans graphiques (Trois Ombres et Portugal, déjà excellents), Les...
Par
le 1 nov. 2015
31 j'aime
2
Je ne sais pas quelle est la technique utilisée par Fabrizio Dori mais ses planches, ses cases, sont des œuvres d'art. Les couleurs sont magnifiques. De plus, il fait varier son style de dessin selon...
Par
le 13 janv. 2019
26 j'aime
2