Un an bientôt que l'ami Piero s'en est allé. Avec le recul, j'ai pensé à beaucoup de choses, certaines ne peuvent être dites sous peine de bannissement illico presto, d'autres peuvent l'être, et comment.
Je note qu'une immense partie de ses "adversaires" n'a eu la peine de lui rendre hommage, ce qui est regrettable à souhait. Adversaires entre guillemets car il n'en avait pas, ces derniers se sont chargés de l'attaquer à tout va.
Il était mon ami, papa de substitut si l'on veut, mais jamais je n'ai transigé sur mes idées qu'il respectait, vice/versa, un homme grand.
Et que de fous rire à travers ces nuits blanches où l'on pouvait discuter de Montaigne, d'Astérix, ou de la Mère Vittet et autres pointures des plaisirs de la gastronomie.
Piero, mon pote tu étais profondément bon et ouvert d'esprit, prompt aux débats sans disgrâce, insomniaque tel Pacino.
A jamais Ciao.