Café-théatre.

Aussi insignifiant soit ce film, il représente un de ceux qui, comme Les Bronzés, ont montré le passage à un nouveau type d'humour, essentiellement venu du café-théatre.

Plusieurs des acteurs en sont issus (Coluche, Dominique Lavanant, Martin Lamotte...), avec quelques autres grands noms comme Hubert Deschamps (le vieil inspecteur), Richard Bohringer, Richard Anconina et bien entendu l'ogre Depardieu.
C'est d'ailleurs ce dernier qui a la scène la plus drôle du film ; celle où, se devant d'avoir un nouveau visage, consulte un livre pour avoir un modèle parmi les acteurs. Il tombe sur les photos de Alain Delon et de J.P. Belmondo, et ça ne lui plait pas. Il voit aussi la photo de Gérard Depardieu et là, ça lui tombe sous le sens ; déjà grimé car il est un gangster dans le film, il réapparaitra sous les traits de Depardieu !
Bonjour la mise en abyme...
Ah si, la scène où Coluche est avec sa poupée gonflable, qui prend des proportions immenses, est aussi rigolote.

Tout le monde exagère à peine le trait (surtout Coluche, et ses cris de goret), et c'est quand même moche ; je dois répéter ça à chaque comédie française, mais pourquoi sacrifier à ce point l'image ?
En temps normal, je ne l'aurais certainement pas vu, mais bon, fêtes de fin d'année, tout ça...