Ce qu'il y a de bien avec ce film, c'est qu'il est bourré de réflexions et de bonnes intentions, littéralement plombées par une démagogie de tous les instints... instants (pardon).
Avec des paraboles en filigrane sur le libre-arbitre, sur le racisme, sur l'acceptation sociale des handicapés et de tous ceux que la société a un jour considéré comme inférieurs, improductifs ou non-procréatifs ( ! ), nous étions servis. Il y a un tout qui aurait pu servir ce film pour l'emporter mais... au contraire, il choisit une voie facile : celle de pleurer à notre place.
Je n'ai personnellement aucune empathie avec ce genre de pratiques totalitaires, surtout avec ce genre de sujets.
Je pense aussi que cela dépasse le cadre de ma toute toute petite subjectivité.
Autrement dit, l'humanisme de ce film décide de nous conquérir par l'émotion plutôt que par la vitalité du discours. Plutôt mutique du reste.