Les russes ont toujours envié la richesse de l’Ukraine au fil des décennies et cela se vérifie au niveau de certains échanges entre eux. Quoi de plus naturel que de se laisser aller en proférant des propos haineux lors des conversations téléphoniques interceptées par les services secrets ukrainiens entre les soldats russes officiant sur le sol ukrainien et leurs familles généralement des épouses ou des sœurs des mères entre le mois de mars et novembre 2022 . Ce documentaire désespérant d’Oksana Karpovych concilie les images d’une Ukraine guerre avec les désolations d’immeubles déchiquetés par les missiles, les appartements à ciel ouvert, des trous béants dans les chaussées, des carcasses de tanks pulvérisés, des écoles abandonnées et routes désertes, chemins boueux, des femmes seules se terrant dans les caves, des sirènes hurlantes durant une partie de volley-ball et les charniers avec ces témoignages cruels et édifiants de bêtises héritées d’un bourrage de crânes médiatique des autorités russes. Ce documentaire ne risque pas d’être programmer sur une chaîne russe alors qu’un soldat russe considère que cette opération spéciale est devenue « L’arc du Donbass ». « On va devoir tuer des civils ». Lors des pillages : « Quel russe ne volerait rien, franchement ? , ils remplissent leurs sacs mais je n’ai pas de sac ! ». «On a attrapé trois petits nazis, on les a démolis ». Certains soldats décrivent les dégâts humains « De ma brigade, la moitié des gars sont morts ou blessés ». D’autres sont plus expéditifs : « Je peux tuer 100 personnes et leur arracher la tête » ou « Il y avait des civils, je les balançais dans la tranchée , une balle dans la tête », « Je n’ai pas une once de pitié » ou « J’ai mis des jkhokhols à genoux », jusqu’à la torture « 21 roses sur le corps d’un homme, on leur a cassé la jambe pour qu’ils ne s’enfuient pas ». Certaines femmes préfèrent enfoncer le clou de la cruauté alors que le soldat au bout du fil doute de l’issue cette guerre « Tuez-les, tuez-les, faites en des brochettes, ils ne méritent qu’un coup de pelle ». Autre réflexion « Tapettes de pro-occidentaux ». Une femme, au comble de l’horreur humaine, acquiesce le fait que son mari torture des ukrainiens : « cela m’aurait plu de faire ça ! ». autre exemple de lucidité de ce soldat à sa femme « Il y a deux façons de rentrer à la maison soit mort ou blessé, faites (la femme et son oncle) que mon fils ne fasse pas l’armée, c’est ma dernière volonté ». Edifiant !