Interstella 5555 : le sans faute

Certainement le film qui m'a bercée, inspirée, faite rêver depuis toute petite. Celui qui m'a laissé entrevoir les émotions du cinéma et qui m'a donné l'envie d'y prendre une place.

Interstella 5555, à mon avis, c'est le sans faute. Des graphismes dingues qui transportent toutes les générations aussi bien celles de Capitaine Flamme que celles de One Piece. Cette collaboration secrète avec Leiji Matsumoto nous a permis d'avoir une animation de grande qualité qui nous tient en haleine aux quatre coins de l'espaces. Une histoire originale, sensible dans sa simplicité. Pas un dialogue, uniquement les titres de l'album Discovery des Daft Punk pour rythmer cette histoire fantastique. C'est la claque et ça claque.

Le plus magique dans ce film, c'est le timing, tout est en rythme, les effets de lumière, les personnages qui dansent, les effets de montage. La flèche dans le dos, les couleurs sur les peaux, le visage sur l'écran, les fleurs qui s'envolent, le conflit avec les toges, le taser dans le ventre. Toutes les émotions y passent et nous traversent, douceur, stresse, excitation, tristesse, soulagement.

Pour tout cela, un grand merci aux artistes qui se cachent derrière ce projet.