Il était une fois un dessinateur de génie nippon Leiji Matsumoto, le père d’Albator. Deux musiciens casqués français vinrent lui proposer d’illustrer leur prochain album. Il accepta et confia le bébé à Kazuhisa Takenouchi.


Quatre jeunes musiciens extra-terrestres sont enlevés par un richissime producteur, conduits sur Terre et transformés en humains. Drogués, sans manifester le moindre enthousiasme, The Crescendolls deviennent des stars. Un fan du groupe, amoureux transi de Stella, parvient à les libérer.


Interstella 5555, c’est d’abord un album de pop sirupeuse mais cohérente, multipliant les hommages aux grands anciens. Puis, c’est la patte intemporelle de Matsumoto, que l’on peut aimer détester. L’animation est simpliste, mais les couleurs vives et les délires psychédéliques harmonieux. Il réussit l’exploit de nous raconter une histoire dramatique de stars lointaines, de jalousie, de pouvoir, de don de soi, sans la moindre parole. La musique et le dessin s’expriment dans un langage universel.


Il semblerait que, de tout temps, les musiciens de génie, de Wolfgang Amadeus Mozart à Miles Davis, d'Ella Fitzgerald à Janis Joplin, aient été des extraterrestres à la peau bleue... Tout s’explique...

Step de Boisse

Écrit par

Critique lue 587 fois

27
2

D'autres avis sur Interstella 5555: The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem

Du même critique

Gran Torino
SBoisse
10

Ma vie avec Clint

Clint est octogénaire. Je suis Clint depuis 1976. Ne souriez pas, notre langue, dont les puristes vantent l’inestimable précision, peut prêter à confusion. Je ne prétends pas être Clint, mais...

le 14 oct. 2016

127 j'aime

31

Mon voisin Totoro
SBoisse
10

Ame d’enfant et gros câlins

Je dois à Hayao Miyazaki mon passage à l’âge adulte. Il était temps, j’avais 35 ans. Ne vous méprenez pas, j’étais marié, père de famille et autonome financièrement. Seulement, ma vision du monde...

le 20 nov. 2017

123 j'aime

12