Nolan est définitivement "in"
2h45 de science-fiction idéale. Avec INTERSTELLAR, Christopher Nolan nous offre l'oeuvre SF d'une génération.
Le cinéaste réussi à entremêler des thématiques de société du monde actuel et des thématiques philosophiques et métaphysiques universelles qu'il réussit à lier grâce à la conceptualisation et la mise en scène de théories scientifiques pointues à l'heure actuelle toujours non réfutées.
Le film parle pendant une heure d'une Terre dont le futur est une involution avec une imagerie très année 30 qui fusionne avec discrétion à celle de la SF. Le reste du film est une ode à l'exploration de l'espace et du temps. Le film est une exploration des émotions humaines, et, chose assez inédite chez Nolan, qui réussit à plonger le spectateur dans un profonde empathie avec ses personnages.
INTERSTELLAR est un divertissement vertigineux qui navigue bien loin du terrain hollywoodien car il ne prend jamais le spectateur par la main et ne cède jamais à une grandiloquence des effets spéciaux.
Certes, des scènes d'explications ponctuent le récit. Incontournables car le scénario jongle avec des concept ardus à appréhender par l'image pour ceux qui ne se seraient jamais trop intéressé à la physique quantique, elles freinent malgré tout un peu le récit pour ceux qui sont à la page. D'ailleurs ceux-ci pourront d'ailleurs peut-être anticiper certains événements du film.
Mais je ne fais pas reproche de ces points car très spécifique à mes centres d'intérêts universitaires qui m'avaient amené à un projet d'étude de vulgarisation de tous les concepts (il n'en manque aucun) avec lesquels le film jongle avec un talent fou et sans jamais dévier de leur cohérence.
Au contraire j'applaudis la manière qu'à le scénario des frères Nolan à porter ces notions à la compréhension de tous pour permettre à tout à chacun d'apprécier ce qui représente l'une des plus majestueuse odyssée de l'espace de l'histoire du cinéma.