Voyage dans une dimension supérieure
Ca y est, cela va faire deux mois qu'Interstellar est sorti, et je me sens capable d'écrire cette critique.
C'était dur de se relever après cette claque monumentale que je me suis prise lorsque j'ai pu découvrir le film. Après deux visionnages, je peux vous expliquer pourquoi Interstellar est un chef d'oeuvre.
Interstellar, c'est tout d'abord un film porté par des acteurs hors du commun. L'oscarisé McConaughey - dont la performance qu'il a réalisée dans True Detective de Pizzolato et Dallas Buyers Club de Vallée ne me laissait déjà plus de doutes sur le talent de l'acteur - est brillant. Une scène est en particulier magnifique (scène dans le vaisseau ou il visionne les enregistrements...), l'acteur possède une justesse de jeu hors du commun. Tout le reste du casting est en or ; Anne Hattaway, Jessica Chastain, Wes Bentley, David Gyasi, Michael Caine, Casey Affleck...tous justes.
Interstellar, c'est des musiques d'une dimension supérieure. Hans Zimmer donne le meilleur de lui même, ses compositions sont parfaitement liées aux images et à la supériorité du film.
Interstellar c'est des décors sublimes, et un film qui profite d'une véracité scientifique dirigée par Kip Thorne.
Interstellar, c'est quelque chose qui nous emmène loin. Qui nous fait oublier notre misérable existence humaine. Qui nous fait voyager aux confins de l'univers, dans le silence, dans cette belle nuit.
Interstellar, on ne veut pas en sortir. On veut oublier notre vie, et découvrir, comprendre les secrets de cet univers dont nous faisons partie.
Interstellar c'est le choc. C'est des scènes à couper le souffle. C'est une réflexion sur l'avenir, une mise en garde, une prémonition.
Interstellar, c'est une lueur dans l'obscurité. Une lueur d'espoir. Une lueur qui nous rappelle que l'homme n'est pas mauvais. Qu'il n'est pas voué à sa perte. Qui nous montre que l'humanité s'en est toujours sortie, et qu'elle s'en sortira.
Interstellar nous fait rêver. Ce film donnera envie à des générations de jeunes pour étudier les sciences.
Interstellar on en parlera dans 50 ans.
Interstellar, tu m'as emmené si loin, je ne suis toujours pas revenu.
Interstellar, meilleur film de 2014, et l'un des meilleurs, Nolan égalant (voire surpassant?) son prédécesseur Kubrick.
Et pour finir, afin de donner quelques frissons à ceux qui le liront à voix haute et qui comme moi ont été submergés par ce film :
Do not go gentle into that good night,
Old age should rave and burn at close of day ;
Rage, rage against the dying of the light.
Nolan, merci.