On m'avait vivement conseillé un film de Nolan, Inception, sans m'être aperçu que j'en avais vu un autre que j'ai gardé en mémoire tellement ma colère de le voir encensé était grande : Interstellar. Mais aucun des deux n'a trouvé grâce à mon attention, tant ils oscillent entre réalisation confuse et épuisante, prétention esthétique et philosophique déplorable et nullité d'interprétation.
Interstellar nous offre un spectacle (mais peut-on qualifier cet amas chaotique de scènes, de spectacle ?) sans queue ni tête et sans aucune poésie. On devine que Nolan a cherché à réaliser quelque chose entre 2001 l'Odyssée de l'espace et Solaris, mais il n'a pondu qu'un gargouillis cinématographique imbuvable.
Il y a cependant assez de gens glorifiant ce film pour aider à comprendre le délirant effondrement mondial de 2020 qui laissera pantois bien des historiens tant l'absence de justifications à cette peur néo-médiévale est flagrant.
Interstellar = Planet stupid.