La SF est morte! Nolan l'a tuée.
Qu'on se le dise, à partir de maintenant je n'ai plus aucune attente en ce qui concerne la SF dans l'industrie du cinéma américain. Elle a tout simplement sombré dans les limbes du joli écrin tout vide et débilitant.
Interstellar c'est donc un scénario à trous et raccourcis visiblement coupés au montage (à moins que ces trous et ces raccourcis ne se situent dans la tête de Christopher Nolan et de son frère), c'est un charabia mêlant termes et théories scientifiques usées jusqu'à la moelle par la SF à papa et même pas, mais alors carrément pas maîtrisées ici (Kip Thorne, une jolie petite caution scientifique bien marchandée qui n'a visiblement pas dû vraiment peser beaucoup sur l'écriture du scénario): relativité générale, gravité, espace temps, paradoxe des jumeaux et "prélèvement des données quantiques de la planète" (non mais sans déconner) sont mélangées dans un micmac de charabia pseudo scientifique qui ne veut rien dire mais fait style.
Le seul moment intéressant est justement quand ils arrêtent de se la jouer hardscience et qu'ils tentent une petite pirouette façon quatrième dimension.
La fin? La même bouse que le reste mais en plus risible, no comment.
Tout comme Inception, ce "Chef d'Oeuvre" du cinéma moderne, qui avait déjà autant à voir avec la structure des rêves que Ribéry avec la grammaire française, Interstellar c'est du fake de hard SF et Christopher Nolan un fieffé charlatant.
Petite note d'espoir tout de même:
Peut être qu'un type comme Duncan Jones aurait pu faire quelque chose de chouette avec tout ce pognon et ces acteurs.