Nolan nous prend pour des cons
[...] Dans l’omniprésence du très beau score composé par Hans Zimmer comme dans ses scènes gratuites et héroïques, Interstellar n’est qu’un film aux objectifs des plus mineurs qui nous écrase dans sa dimension de film épique. Trop long, le film ne parvient jamais à réussir ce qu’il entreprend, voulant à la fois proposer un divertissement populaire, un film de science-fiction pur et dur et des références marquées à ses ancêtres. Le film de Christopher Nolan cristallise malheureusement tout ce qu’Hollywood peut nous faire de pire en ce moment, pensant que le spectateur qui paie sa place dix euros se doit d’avoir un divertissement épique et grandiloquent, quand il ne fait finalement que cacher la vacuité de son ambition. A la fois le meilleur comme le pire du réalisateur (montage boursouflé, twist usé), Interstellar restera dans le cinéma des années 2010 comme l’un des plus gros pétard mouillé qui soit. [...]