« Aimer savoir est humain, savoir aimer est divin.» L’Humanité étant en danger, un groupe d’astronaute décide de traverser des années lumières pour trouver un nouveau refuge pour la population.
Cher Monsieur Nolan je vous jure que je ne douterai plus de votre potentiel. La réalisation ne pourrait pas se comparer à un chef d’œuvre mais à une qualité excellente. Pour ma part toute la valeur de l’ambiance réside dans le silence. Tout au long du film le spectateur se sent vider de toutes musiques ou bruitages superflues qui pourraient remplir le néant. Et c’est ici que Monsieur Hans Zimmer réussie une nouvelle prouesse. Alors oui sa bande originale n’est pas la plus magnifique qu’il a pu écrire, mais la justesse et la propreté de ses notes ne font qu’amplifier le lissage de ce long métrage. La majorité des plans sont précis, utiles, voir simples, mais toujours servant cette mise en scène constamment noyées dans la pesanteur.
Les plus concernés par cette gravité sont surement les personnages. Et c’est ici que se situe le premier défaut. Pour l’acteur principal rien à dire, simple et efficace, mais certains comédiens secondaires ont tendance à sur-jouer et cela fait perdre du rythme à la narration.
Pour ma part n’étant pas un grand fan des effets spéciaux magnifiques, ici ils ne posent pas de problèmes. Pourquoi ? Parce ce que dans ce cas précis ils servent l’histoire pour représenter la grandeur et la beauté de l’univers. Non pas un prétendu grand spectacle qui pourrait attirer le maximum de spectateur.
Malheureusement dans tout cela on tombe encore sur des scènes relevant du pur divertissement. Quelques autres sont prévisibles et ne font qu’aggraver cet effet. Mais le pire reste les incohérences. Il n’en existe pas des tas mais une phrase près de la fin fait rapidement passer la note de huit (qui est pour ma part une très bonne note) à sept.
En somme Interstellar est un film excellent ou les trois heures cinquante ne se sentent pas passer mais qui laisse après réflexion quelques gouts amers.