Après avoir fait évoluer le personnage de Batman et avoir trituré les méninges de nombreux cinéphiles, Christopher Nolan est de retour pour une oeuvre sidérale. Laissez moi donc vous emmener dans les étoiles.
Nous sommes dans un futur proche. La planète Terre, qui se fait balayer sans cesse par des tempêtes de poussières, est en train de mourir. Le peuple mène donc un combat en produisant de plus en plus de nourritures pour avoir un espoir de survie. Dans ce chaos, les technologies, la science et la recherche n’ont plus de financement pour financer l’agriculture. Cooper est un ancien pilote de la NASA qui se retrouve agriculteur, il élève sa fille Murphy et son fils Tom avec l’aide de son beau-père. A la suite de quelques événements paranormaux, Cooper tombe sur une base secrète de la NASA. Il se retrouve dès lors embrigadé dans une mission folle pour sauver l’humanité, voyager jusque Saturne pour passer à travers un trou de ver et y trouver des nouvelles terres à coloniser.
Je pourrai parler de la réalisation impeccable, du montage, du jeu des acteurs, de la musique mais cela serait totalement inutile. Interstellar fait indubitablement partie de ces œuvres où chaque élément est au service de la globalité. Quand je claque 8€ pour aller au cinéma, je veux quelque chose que je ne sais pas avoir chez moi, je veux ressentir quelque chose et ici, c’est mission réussie ! C’est bien simple, en écrivant cette chronique, j’en ai encore des frissons. Lors de quelques scènes, j’ai été pris de vertige, pour d’autres, de claustrophobie. Une impression que je n’avais plus eu depuis un certain Inception, tiens donc…
J’ai vraiment envie de souligner la bande-son de ce film. Composée par Hans Zimmer, elle est majoritairement jouée par des orgues. L’ensemble donne une dimension tantôt religieuse, tantôt oppressante à l’Espace. Et pour une fois, les scènes se déroulant dans le vide intersidéral sont silencieuses… Pour une fois, un réalisateur respecte cette réalité scientifique (coucou Georges Lucas !). Tant que je parle de sciences, mon côté geek a apprécié la partie science-fiction qui est, chose trop rare au cinéma, cohérente et scientifiquement plausible. (D’ailleurs voilà un chouette article : ICI). Les explications sont concises et ne viennent pas casser le rythme du film.
Malheureusement, tout n’est pas parfait dans le film, je regrette vraiment les vingt dernières minutes qui brisent une fin de film qui aurait pu clairement marquer plus d’un cosmonaute !