Si la critique n’a pas été tendre avec The Dark Knight Rises, cela n’a empêché personne d’attendre avec une impatience folle son Interstellar, un film qui s’annonçait grandiose !
Et si on ne saura parler d’oeuvre parfaite, et que le rejet de certaines personnes semble logique, il n’en demeure pas moins un excellent film, voir plus. Interstellar met Matthew McConaughey dans la peau d’un ex pilote de la NASA revenu travaillé la terre, sur une planéte Terre condamné à voir toutes sa faune mourir, humains compris. Et il va se retrouver embarqué dans une aventure l’amenant loin dans l’univers, à la recherche d’une planéte colonisable.
A partir de ce pitch, au départ dévolu à Steven Spielberg (qui abandonnera le projet), Christopher Nolan développe un véritable voyage spatial tout en ne négligeant pas la dimension humaine de son projet, proposant certaines des séquences les plus belles, autant émotionnellement que visuellement, rarement vues au cinéma. Une performance qu’il doit aussi à un casting parfait de bout en bout et un désir du réalisateur de n’utiliser les CGI que lorsque c’était nécessaire (pas de vieillissement numérique donc). Par moment, cela peu donner des scénes étrangement retro mais ça fonctionne parfaitement.
En presque 3 heures, on a donc réellement l’impression de vivre une grande aventure. On voudrait être à la place de Cooper, et pourtant on n’aimerait pas être à sa place. Un sentiment étrange mais qui tend tout le film, et sa vision de l’humanité. Une vision qui se termine sur une belle note d’espoir qui, elle aussi, semble parfaitement à sa place. Nolan l’a dit lui même, sa paternité à donner au film une tournure différente, et on ne peut qu’apprécier cela ar on n’en sort pas indemne…