On en ressort avec un sentiment d'incompréhension et une multitude de questions, l'impression d'avoir loupé quelque chose au milieu tous ses dialogues trop complexes, de s'être perdu au coeur de cette odyssée interstellaire. Du coup une seule envie s'impose, celle de le revoir avec plus de concentration afin de mieux le cerner et l'apprécier à sa juste valeur car au fond on est convaincu malgré tout qu'on vient de voir un chef d'oeuvre.
Christopher Nolan nous propose comme à son habitude, avec Interstellar un thème fascinant, un voyage interstellaire ayant pour objectif de sauver notre cher planète, mettant ainsi en jeu les lois de la physique d'Einstein aussi étonnantes et bluffantes soit elles, avec sous toile de fond la relation très forte existant entre un père et ses enfants particulièrement sa fille, un amour puissant qui même s'il manque de nous faire pleurer sur commande sous l'influence de la belle BO concoctée par Hans Zimmer, nous touche au plus profond de nous même.
Mais à peine remis de nos émotions, qu'on est replongé dans cette aventure spectaculaire et esthétiquement belle portée par le charismatique Matthew McConaughey qui nous fait part encore une fois depuis sa réincarnation d'une prestation grandiose. Au final je ne regrette pas d'être allé le voir rien que je suis presque sûr d'avoir vu dans ce film, l'une des scènes les plus émouvantes et une autre des plus surprenantes de ma carrière de cinéphile et ça, ça valait le coup... même si j'en suis ressorti bouleversé et un peu sceptique. Ce qui est surement dû à la grande attente que j'en avais mais avec le temps, du recul et un peu de recherches sur les théories de la physique quantique, je vais apprendre à mieux l'aimer comme il se doit.